Bon on continue avec Mr Blaze!!
Blaze a surpris tout le monde en 2000 avec un Silicon Messiah, d’une très grande qualité, il faut dire que plus personne ne l’attendait à un tel niveau après son départ de Maiden, le retour de Dickinson l’avait renvoyé dans l’ombre et même les fans du bonhomme dont je suis avaient des craintes sur la suite de sa carrière. Mais en se trouvant un groupe motivé et un style plus conforme à son style de voix et plus moderne osons le dire, Blaze a su convaincre qu’il avait un avenir.
Le tout pour lui et son groupe est de poursuivre sur la même lancée, et logiquement le groupe ne perd pas de temps, ce nouvel album, Tenth dimension, sort début 2002, soit peu de temps après les concerts donnés par le groupe, avec Helloween notamment.
L’album est dans la droite lignée de son prédécesseur, mixant heavy metal moderne et mélodies, avec un côté épique toujours présent, et aussi une certaine mélancolie qui pointe le bout de son nez car si le concept de l’album est ancré dans le futur, les paroles renvoient à la réalité et à la volonté de se battre pour exister. Mais ce qui caractérise l’album c’est le côté heavy, Kill and destroy et End Dream ouvrent le disque en fanfare, bien heavy et rehaussé par les parties vocales de Blaze Bayley, ce dernier avec son timbre si particulier apporte aux titres une ambiance particulière, c’est particulièrement le cas sur End Dream .
Mais cette volonté de morceaux bien heavy constitue le point faible de l’album, Stealing time par exemple, ne reste guère en mémoire après écoute. Tenth dimension est de toute façon moins direct que le premier album, il demande un certain effort d’écoute, car le côté heavy, on est loin d’un Virtual, peut rebuter un peu
Mais les points forts de l’album font oublier cela très vite, on trouve des petites perles mélodiques sur l’album, à commencer par le morceau titre de l’album, The tenth dimension, le titre présente une face heavy et une face très mélodique sur le refrain, le tout avec des paroles très fortes, un grand titre avec des parties de chant splendides, Bayley a l’air libéré et sait mieux que quiconque ce qui colle le mieux à sa voix ce qui se confirme avec le titre suivant, Nothing will stop me, au titre évocateur, sorte de ballade au refrain rageur. Il faut aussi insister sur les soli de l’album, particulièrement inspiré sur ce dernier morceau, ils aident à donner au disque cette couleur très moderne. Niveau grands titres, il y a encore de quoi faire dans la deuxième partie de l’album, après un Leap of faith, assez classique mais efficace, on trouve l’enchaînement The truth revealed – Mean to be, après le morceau d’intro vient un très beau titre lent et sombre rehaussé par la voix de Michelle Houston et un beau solo de Steve Wray. Dans les derniers titres, on retiendra surtout Speed of light, bien heavy et le morceau final, Stranger to the light, autre titre plus lent et mélodique, et encore une belle réussite.
Au final, Blaze signe un disque peut-être moins percutant que son premier essai mais peut être plus mûr, c’est quand même une belle réussite qui installe le bonhomme et son groupe dans la scène heavy pas loin des sommets et qui rend justice à un mec attachant peut-être trop humain pour ce business.
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