je poste cette petite chronique entre deux éclairs, et après je passe nfin à Ghosts
Peavy Wagner et Rage ont donc vu partir pendant l’enregistrement de Ghosts tout les autres membres du groupe, cela ne l’avait pas empêché de finir l’album et de partir en tournée sur le champ avec deux nouveaux membres, Mike Terrana à la batterie et Victor Smolski aux guitares et claviers. Et cette nouvelle entité repart en studio immédiatement pour un nouvel album produit par le groupe lui-même. Mais si jusque là la rapidité avait plutôt bien réussi à Rage, ça n’est pas vraiment le cas sur cet album. On sent un groupe qui se cherche, un peu perdu entre deux époques, déjà le groupe surcharge l’album, 17 titres au compteur, mais si sur Black in mind ou End all of days, ça n’était pas trop gênant, ici on a l’impression d’avoir souvent des fonds de tiroir ressortis histoire de prouver que le groupe est toujours vivant. En fait Rage a voulu prolonger l’effet de ses précédents albums mais moins inspiré. De plus, la production n’aide pas, le tout manque de pêche.
Mais au-delà de ce constat assez négatif reste de bonnes choses pour peu qu’on aille plus loin que les défauts. Déjà même si le son ne leur rend pas justice, on a un trio de très grande qualité, Terrana et Smolski apportent un plus indéniable, ce dernier, véritable touche à tout montre un potentiel énorme qui ne s’exprime que trop peu encore sur cet album. Sinon a là un concept album sur un sujet cher à Wagner, la vie après la mort, thème déjà très présent sur Ghosts.
Au niveau des titres, on trouve quand même quelques très bonnes pièces. Le titre d’ouverture, Paint the devil on the wall est du Rage typique alliant puissance et mélodie, The mirror in your eyes qui suit est aussi une bonne chanson, plus mélodique. En fait, c’est à partir du titre Tribute to dishonour que les choses se gâtent un peu, l’intro est sympathique mais le titre découpé en quatre est trop décousu. La suite voit une succession de titres assez dispensables, on retrouve de la qualité avec Deep in the night, une très bonne power ballade. Sur la fin de l’album, on signalera Riders on the moonlight, Peavy y donne sa meilleur performance ainsi que Straight to hell, le morceau est différent du ton général de l’album, avec un excellent riff, le morceau est plus direct, il fait du bien en cet fin d’album. Les deux derniers titres sont plus dispensables et contribuent à alourdir l’album.
Au final, on tient sans doute un des albums les plus faibles de Rage, un disque de transition entre deux époques avec des passages somme toute prometteurs. Il vaut quand même la peine de s’y attarder, un Rage moyen étant de toute façon encore au dessus de la masse et la persévérance de Peavy Wagner à maintenir son groupe mérite le respect.
6/10, oui pas 5, je suis fan quand même
Plus sérieusement, si ta période n'est pas celle-ci ce n'est guère étonnant que Welcome soit si peu pour toi : il est déjà moins éclatant que les 2 autres.
. Comme quoi ma période est plus la dernière, même si le dernier justement ne m'a pas réellement convaincu.