Heaven and Hell – Radio City Music Hall Live (2007)
Line-up :
Ronnie James Dio : sorcier du chant
Tony Iommi : riffeur d'acier trempé
Geezer Butler : la cadence faite homme
Vinny Appice : cogneur rageur
Set-list :
Disque 1
1. E5150/After All (The Dead)
2. The Mob Rules
3. Children Of The Sea
4. Lady Evil
5. I
6. The Sign Of The Southern Cross
7. Voodoo
8. The Devil Cried
Disque 2
1. Computer God
2. Falling Off The Edge Of The World
3. Shadow Of The Wind
4. Die Young Écouter
5. Heaven And Hell
6. Lonely Is The Word
7. Neon Knights
Pour tout amateur de heavy-metal, la nouvelle d’une reformation en 2007 du line-up mythique de la trilogie biblique Heaven and Hell (1980), Mob Rules (1981) et Live Evil (1982) fut un gros choc, annonciateur de frissons métalliques intenses.
Pour les avoir vus au Graspop en juin dernier, par un temps apocalyptique, qui se prêtait tellement bien à leur répertoire dantesque, je savais que pour une fois, une réunion d’anciens combattants allait être une réussite artistique (et j’espère commerciale parce que les 4 Fantastiques du heavy-metal méritent vraiment l’attention de tout fan de musique métallique racée).
Et le double CD live qui arrive en cette rentrée ne fait qu’enfoncer le clou. C’est du tout bon ! Que ce soit le son ENORME (quel son de gratte clair, limpide qui rend vraiment justice au si mésestimé Tony Iommi !), la qualité de l’interprétation (mais que prend le père Dio pour chanter aussi intensément et puissamment à son âge « canonique » ?), le superbe répertoire mis en valeur (The Mob Rules, Neon Knights, Heaven and Hell, Children of the Sea…c’est bon ? Vous en voulez encore ? Alors je rajouterais I, Voodoo…). On sent le chanceux public new yorkais du 30 mars 2007 respectueux, s’incliner devant tant de classe, de lyrisme. Et cerise sur le gâteau, les 2 inédits présents sur cette double galette (Shadow of the Wind et The devil cried) sont vraiment excellents, à la hauteur de leur imparable répertoire.
Moi, je dis : « L’album et des dates en France et vite !!! ». Un retour en force inespéré !
Ma note :
4.5/5
Ps : cette chronique est parue dans le Metal Observer d'octobre