Disons que le pauvre a tout le monde contre lui dans cette affaire, ça doit lui faire bizarre - lui qui d'habitude a REM ou moi dans son camp. Même ZIGGY a rien trouvé d'autre que de balancer du Johnny CASH pour lui permettre de s'en aller en seigneur. Mais il a pas saisi la perche, donc je vais lui en tendre une autre :

Parents why won't they shut up?
Parent's they're so fucked up.
They treat me like a tool
They take me for a fool
Parents ...
They're so fucking dense
They look into the past
For future reference
Parents ...
They don't even know I'm a boy
Just treat me like a toy
But little do they know
One day I'll explode!
Parents ...

J'illustre avec ce que j'ai, et il me semble que ça en dit déjà assez long (que ce soit Cash, ou Carlin, ou un jeu de mot sur les choix moraux, ce qui doit constituer mes trois dernières interventions "sérieuses"). Je ne vais pas perdre mon temps comme Poulpe l'a fait, mais je vous en pris, n'en tirez pas d'autres conclusions. J'ai dis ce que j'avais à dire, la suite ne m'a pas intéressé, donc je n'ai plus participé, un tout c'est point.

Oui oui j'en ai rien à foutre aussi.
J'ai trouvé tes interventions assez nulles, mais bon c'est normal, t'as participé du bout du clavier. C'est en ce sens où Poulpe a dû se sentir un peu seul, vu que vous n'êtes pas loin de penser la même chose.

Rhooo. J'étais pas seul, Fix, Behe et Monster m'ont prêté main forte mais ils sont apparemment moins disponibles que je le suis en ce moment. Cela dit, après, c'est parfois marrant, le seul contre tous. C'est juste que là, quoi, quand même, ça devient tellement n'importe quoi (moi y compris hein, j'ai pas un dit un truc "neuf" dans les six dernières pages, au bas mot) que j'ai moi-même perdu le feu sacré.

Après, pour le dernier mot, oh, j'aime bien ça, mais je veux bien le laisser à d'autres. On laisse ZiGGy conclure ? ^^

Et l'orthographe ? Vous voulez pas parler de l'orthographe ?

Pour répondre à Joc, non seulement faut leur interdire d'aller au supermarché le week-end mais aussi entre midi et deux quand ceux qui bossent vont vite fait faire les courses.

EDIT : d'ailleurs pour rester dans les supermarchés, faudrait faire passer des permis pour les caisses automatiques, parce que les trous du cul qui passent 15 minutes à regarder la machine pour comprendre comment elle marche pendant que tu attends avec juste ton pain, ton pack de 6 et ton kilo de sucre, c'est le genre de chose qui peut donner des envies de meurtre.

Moi j'ai donné ma conclusion depuis longtemps. Je m'en fiche bien qu'on cogne les gosses, mais ça m'amuse plus qu'autre chose qu'on se fasse chier à le justifier après. C'est pourquoi le débat est stérile, on peut discuter des valeurs morales qu'il y a en amont, mais aborder leur conséquences sans s'être mis d'accord sur ça en premier lieu, ça ne peut mener à rien.


Faire des fautes, ce n'est pas la mer à boire. Ne pas s'en soucier, c'est con. Fin du débat.


Il faudrait surtout interdire les caisses automatiques, mais c'est un tout autre débat.

Relançons subrepticement ce petit sujet :

http://www.latribune.fr/depeches/associ ... essee.html

Ouais faut l'envoyer dans sa chambre...
Là où on lui a mis une télé, une console, ses jouets, ses bouquins... Vaste punition.

la télé dans la chambre des mouflets, ça m'a toujours fait halluciner... mais bon j'oubliais que maintenant ils savent lancer le lecteur dvd avant même de savoir marcher, merci papa et maman...

oui, ce post est con, et j'en suis conscient.

Ouais c'est vrai, mieux vaudrait les enfermer dans la cave bien humide qui grouille de rats

Je vous rassure qu'il y a pire, en plus d'avoir eu la télé, un lecteur vhs et ma console NES dans ma chambre quand j'étais môme... j'avais été élevé à coup de...

Predator
Alien
Halloween
Nightmare on Elm Street
Friday the 13th
(enfin.. tout ce que vous pouvez possiblement imaginer tien..)

Et je dessinai des squelettes qui saignait durant mon cours de maternel et écrivait des petites histoire gore durant mon primaire hehe.

Ah, c'était le bon temps...

C'est vrai, c'est exactement ce que j'ai dit.

On peut juste enlever la télé et la console, le reste ça me va.

Tiens numéro 2 a fait ça avant-hier : conneries, menace d'aller dans la chambre. Résultat elle y va sans pleurer (pas comme d'hab). Elle joue 5 mn. Reviens, finit son repas, est cool.

Rester à table du début à la fin, c'est un point de repère finalement ici, pas un objectif über alles. Moi je dois faire des efforts pour ne pas me barrer quand j'ai fini. La grande ne bouge plus beaucoup, par contre elle parle énormément. Tout le monde parle en fait. Ma femme avait raison de virer la télé.

Tiens, 2 trucs qui n'ont rien à voir :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... id=1267294

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... id=1267260

Jvais être vilain et remonter le topic moi aussi avec une pensée pseudo-philosophique qui m'est venue en regardant Mad Men (ouais je passe le temps séries en retard toussa). Une scène m'a marquée (je parle du début), c'est qu'un mec met une calotte à un autre gosse que le sien à la suite d'une bêtise (le gosse court dans la baraque d'un mec chez qui ils sont invités). Non seulement le père n'y trouve rien à redire mais il serait prêt à faire une seconde représentation pour que le gosse comprenne.

Ca à la limite on s'en branle. Cela dit, la série est très bien faite et l'esprit des années 60 (d'un certain milieu en tous cas) est assez palpable. Le père détient l'autorité, la mère ferme sa gueule et nettoie la baraque et les gosses filent droit. On parle bien sûr d'un milieu relativement aisé mais ça m'a inspiré par rapport au concept d'autorité etc... Le fait est que, dans ce cas (époque / milieu) on a une autorité forte, des gamins éduqués de façon stricte et globalement, pas de débordements. Le truc c'est que les gens sont pas particulièrement heureux. Je sais, je sais, une série télé c'est probablement pas la meilleure base pour une réflexion sociologique, mais n'empêche.

Si on admet que la déréliction de la discipline générale est motivée par une aspiration au bonheur, est-ce qu'on peut pour autant dire qu'on est plus heureux maintenant ? Et est-ce que le monde autour de nous vaut plus le coup ? Et toutes interrogations annexes qui peuvent naître du choc des idées (quel est le prix du bonheur ? seriez-vous prêts à le payer ? est-ce que ça donne droit à une réduction sur le prochain achat ?).

Je sais, c'est moche de poser des interrogations vicieuses comme ça dans un topic qui a déjà bien fait chier tout le monde. Ca donnerait presque envie de créer un topic "C'est quoi le bonheur ?" mais là...

C'est vrai que je ne vois pas trop ce que ça vient faire là dedans.

Moins de débordement et moins de délinquance dans les sixties, sans doute (je laisse un historien confirmer ou infirmer). MAIS la situation économique n'était pas du tout la même (prospérité pour tous, trente glorieuses, tout ça). Sûrement autrement moins d'inquiétudes pour l'avenir aussi. Et une société peut-être aussi moins hypocrite que maintenant. J'ai l'impression que plus une société est policée (et dépolitisée pour reprendre un thème de Bourdieu), plus ses dérives sont violentes.

Tout ça pour dire qu'il faut faire très attention quand on compare deux époques.

Attention j'ai bien précisé que je parlais uniquement d'un certain milieu social. Avec réserves étou. Mais ce que tu dis est intéressant et va dans le sens de mon questionnement.

Globalement la question c'est qu'on essaie toujours d'aller vers ce qui nous rendrait (hypothétiquement) plus heureux, là où l'herbe de l'autre côté de la barrière s'étale dans la munificence de sa verdeur qu'elle a plus prononcée que ce qu'on voit de notre côté qui est celui où l'on se trouve présentement (ouf !). Mais est-ce que ça nous rend plus heureux ? Du coup, est-ce que ça vaut bien le coup d'arrêter de tarter les mômes alors que ça va peut-être juste les rendre plus misérables que nous ? Histoire de faire le lien avec le sujet. Parce que c'est bien beau les principes, mais le bonheur, la "big picture" toussa, hein ?

oh putain il existe vraiment cet anglicisme ?!??