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 Nicole ATKINS " Neptune City " pop-folk-psyché 
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Long Distance Runner
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Message Nicole ATKINS " Neptune City " pop-folk-psyché
Nicole ATKINS vient de sortir son album " Neptune City " , produit par Tore JOHANSSON ( CARDIGANS , FRANZ FERDINAND , NEW ORDER , .... ) :

Image

Je l'écoute en boucles au boulot ( en alternance avec le CD de Charleen SPITERI et le nouveau BECK ! --- ce sont mes 3 coups de coeur du moment ! )

http://www.myspace.com/nicoleatkins

Voici l'article paru dans les Inrocks :

LES INROCKS
"
"Quand mon disque est sorti, je suis allée dans un bar avec Bruce Springsteen. On habite la même ville et il m’a proposé d’aller boire un coup avec lui. Mon père a dû venir me chercher parce qu’à la fin de la soirée, à 5 heures du matin, j’étais bien trop soûle pour conduire.” Qui pourrait résister au charme de la jolie Nicole Atkins et de sa pop somptueusement orchestrée ? Pas le Boss donc, ni Chris Isaak, David Byrne ou encore Angelo Badalamenti, tous admirateurs déclarés de cette jeune musicienne du New Jersey dont le premier album, Neptune City, vient de sortir en France. Amie des stars, ivrogne à l’occasion, mais pourtant loin d’avoir la tête tournée par le concert de louanges de ses pairs, la fraîche et sympathique Nicole Atkins a eu l’habitude d’être encouragée. Remarquant très tôt ses dispositions musicales et sa voix incroyable, ses parents, futés et “très libres, ouverts, toujours à l’écoute” la font chanter quand ils organisent des fêtes entre amis. “J’étais toujours l’attraction principale,” s’amuse-t-elle.

Elle s’entraîne alors à jouer les pop-stars “Quand j’étais toute petite, vers 7 ans, au lieu de jouer à la poupée, ma soeur et moi on jouait à David Lee Roth et aux groupies. J’étais David Lee Roth et ma soeur était les groupies. J’imaginais que je les faisais se mettre en ligne, que je les choisissais (rires)… Plus tard, un ami m’a fait une cassette de Cure, Depeche Mode, les Smiths, Violent Femmes. Je me sentais cool pour la première fois. J’avais envie de mettre du rouge à lèvres noir et de porter des lunettes noires tout le temps.”

A 13 ans, elle apprend la guitare avec un oncle qui la coache dans sa cave aménagée en karaoké. “On chantait des chansons des Kinks en buvant de la bière ! J’ai su que je voulais être dans un groupe pour le restant de ma vie.”

C’est pourtant vers le dessin et la peinture que se dirige l’adolescente Nicole. Mais au bout de cinq années d’études, elle doit se rendre à l’évidence. “Je ne m’imaginais que chanteuse. Une fois mon diplôme en poche, j’ai essayé de trouver des boulots, de commencer une carrière, de faire des choses normales, mais je chantais tous les week-ends, c’était les seuls jobs que j’arrivais à trouver.” Elle écume alors les bars et salles de concert new-yorkais. Quand un de ses meilleurs amis, Aaron Wilkinson, guitariste des Moldy Peaches, meurt tragiquement, elle quitte la ville pour se ressourcer en Caroline du Nord. Elle touche le fond, habite dans un entrepôt lugubre, où elle compose la plupart des chansons de l’album, qu’elle rodera ensuite avec son groupe, The Sea, de retour à New York.

Pas étonnant donc que Neptune City soit un album tourmenté de “pop noire”, comme Nicole Atkins aime à le décrire. Convoquant un puissant mélange d’influences – de la country sixties et Johnny Cash, qu’elle adore, au psychédélisme “période 1968”, en passant par les girls groups, les BO de Badalamenti ou de Danny Elfman –, Neptune City est un disque hors du temps et hors des modes, parfois proche de l’anachronisme d’un Richard Hawley. Son songwriting classique et travaillé est naturellement sublimé par sa voix profonde et boule-versante, allant chercher aussi bien chez Dusty Springfield que chez Patsy Cline, voire parfois dans la grandiloquence tragique de Rufus Wainwright.

Arrangements de violons chavirants, accords mineurs, guitares sombres… Nicole Atkins est ambitieuse et ne prend pas sa musique à la légère. Pour élaborer ses chansons aux multiples couches, elle se sert d’un processus créatif rodé en peinture, applique des techniques apprises en arts plastiques. “Mon prof me disait toujours d’essayer d’imaginer l’odeur de l’air, ou comment le sol pouvait être ressenti et représenté. Là, j’essaie d’incorporer mes cinq sens dans les chansons, pour que les gens rentrent dans l’univers, vivent la chanson quand ils l’écoutent. Je m’imagine aussi des images et, quand j’enregistre, je décris des scènes aux musiciens, c’est mieux que de leur demander de jouer tel ou tel accord.”

Très panoramique, sa musique emprunte au cinéma, aux films noirs : des fantômes de femmes fatales hollywoodiennes rôdent, on passe de l’entrain (Party’s over, Love Surreal) aux larmes (le très Walker Brothers Cool Enough), une tension glaçante saisit aux tripes. On n’est pas loin des ambiances lynchiennes, du glamour tordu de Blue Velvet et des mystères de Twin Peaks. C’est d’ailleurs à une autre petite ville, la languide Neptune d’où elle est originaire, que Nicole Atkins emprunte les couleurs, les tonalités mélancoliques et romantiques de sa musique. “En hiver, quand les touristes sont partis, c’est complètement vide. Il y a juste des milliers de goélands, du brouillard, ça fait presque peur. C’est un peu terrifiant comme dans un roman de Stephen King, et ça m’inspire. Et puis le printemps arrive, les gens commencent à pointer leur nez, ça devient une station balnéaire. C’est un endroit schizophrène.”

Dans les ballades flamboyantes Neptune City, Together We’re Both Alone, The Way It Is, War Torn s’expriment à la fois cette désolation d’une ville de bord de mer en hiver et tous les strass et les fastes de son animation estivale, aux plages et casinos étincelants. Mais si l’envie prenait l’auditeur d’aller se rendre compte sur place, Nicole préfère démystifier tout de suite Neptune : “J’essaie de donner à la région une aura un peu mystérieuse et cool. Mais elle n’en a pas.” Contrairement aux chansons de Neptune City, si sensuelles et vénéneuses.


ANNE-CLAIRE NOROT

24 juin 2008 "

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"Les grands artistes sont ceux qui ont toujours su s'arrêter à temps. Parfois je suis allé un peu trop loin, pas beaucoup, mais juste assez pour tout gâcher. " (David BOWIE)


14 Juil 2008 9:36
Profil YIM
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Il ressemble à quoi le nouveau Beck? J'ai adore Mutations, mais pas accroché à celui d'après, et j'ai pas réessayé depuis.


14 Juil 2008 14:05
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Long Distance Runner
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Le nouveau BECK , c'est un mélange de titres très folk avec de superbes mélodies et de très jolies refrains mélancoliques comme il s'en faisait dans les années 60-70 , très hippies , et aussi des titres assez expérimentaux qui alternent le très bon et le moyen ( c'est sur les titres expérimentaux que BECK pêche un peu ) , le tout produit par DANGER MOUSE ( GORILLAZ , GNARLS BARKLEY ... ) .
Je trouve qu'au final c'est un très bon album , qui m'a surpris car je n'attendais plus rien de BECK vu toutes les daubes qu'il a sorties juste avant ( " The information " sorti juste avant commençait un peu à monter le niveau ) .
Je l'adore surtout pour les titres folk que je trouve magnifiques !

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14 Juil 2008 15:23
Profil YIM
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