Ca fait plaisir cette vidéo, de bon souvenir effectivement. J'aime bien la rencontre avec Jerry lee lewis, on aperçoit le crane de bernie. Me souviens aussi que Aubert était mon sur scène durant l'attente de Little Richard qui faisait sa mémoire, je crois qu'il avait jouer Imagine au piano. Il était partout ce soir là!

J'étais en train de ma balader sur wiki, et je suis tombé sur un disque de Richard Thompson intitulé 1000 Years of Popular Music. Il semble que ce soit un panel de l'an 1000 à nos jours, enfin bref, du coup c'est plein de reprises. Il me semble que j'avais déjà entendu la plus récente, elle est assez connue, mais je vous la propose quand même au cas où vous ne soyez pas encore au courant des perles du répertoire de Britney Spears. C'est simplement réarrangé à la guitare, avec quelques percussions derrière. La mélodie et le chant en sont renforcés, tous les effets crispant de la "pop radio" moderne disparaissent, et le résultat est vraiment agréable. Le final façon médiéval est un petit plus assez fun.

The Music Machine. Dans ses deux ans d'existence au milieu des années 60, le groupe a sorti un album resté culte pour les crétins dans mon genre, Turn On. C'est bourré d'orgue, de fuzz, le chant agresse l'oreille sur les rocks (et se plante sur les trucs niais)... Comme sur les meilleurs morceau d'autres groupes estampillés Nuggets (14th Floor, Sonics), ou garage/freakbeat anglais (Kinks version rock, Troggs), le titre killer d'ouverture, Talk Talk, est un exercice de "punk" 60's parfait, alliage d'un son lourd et percutant (l'entrée de la gratte leader) et d'une sauvagerie dépassant les bornes de l'époque.
Écoutez moi plutôt ça, avec des imagines du groupe s'éclatant en noire et blanc et en playback. Quand j'ai besoin de me réveiller, ça marche à tous les coups.



Je ne vois guerre que Strychnine pour défourailler plus que ça dans le même registre.



(Putain mais ça sort d'où s'te vidéo complètement à côté de la plaque ?)

Je vous fait partager une chanson que j'ai découvert au travers du film Zombieland (je me disais bien qu'il avait une bonne BO, entre Metallica et Metric en passant par Hank Williams on a entendu pire). Il s'agit du dernier single des Doves, un groupe anglais qui a l'air assez connu là bas mais qui d'après ce que j'ai compris n'a pas su traverser la Manche.

Même si c'est de facture classique, je trouve ca vraiment touchant et maitrisé, on navigue quelque part entre New Order et un Coldplay qui aurait du talent. Je vais m'empresser de découvrir leur dernier album qui a le même nom que le single: Kingdom of Rust.

La vidéo est morte entre temps, sinon le single est effectivement assez prenant et planant. J'ai bien aimé, je vais aussi checker le disque. Merci pour la découverte.

EDIT : Ah oui, pas con...

A priori youtube ne permet pas de créer des liens sur cette vidéo. il suffit de cliquer sur le lien dans la petite fenêtre pour la voir!

Je trouve que l'album précédent est meilleur.

A la fin des années 80, David Johansen, le membre des New York Dolls a avoir poursuivi la carrière solo la plus constante, en a eu marre d'être pauvre. Avec une bonne dose d'ironie, et armé de sa passion pour diverses musiques des années 40 et 50 (du calypso au rnb), il a créé Buster Poindexter. Cet "alter ego" a connu un sérieux succès, joué régulièrement au SNL, et lui a donc rapporté pas mal de tunes. C'est ridicule et en même temps super pro et efficace dans son genre "lounge", mais ce que j'avais envie de partager, c'est l'intro du premier clip de Buster, Hot Hot Hot. David Johanson a un look pas croyable, et tourne en ridicule à la fois les Dolls et BP.



Cette farce a tout de même duré une décennie, allant jusqu'à rivaliser avec la Croisière s'amuse !



C'est quand même symptomatique des USA qu'une telle voix du rock ait connu infiniment plus de succès dans un style si ridicule. Seul Brian Setzer, je pense, est parvenu à concilier une certaine ambition et son intégrité rock avec un évident racolage à la musique dansante.

Pour Gainsbourg, se faire des amis c'est facile : un peu de musique, de la charcuterie, et c'est dans la poche !

Je suis tombé là dessus en me baladant sur youtube en quête de rockab'. Toutes ces vieilles gloires un peu oubliées (et même enterrée dans le cas présent) qui ont continuées des décennies à tourner, accompagnées par de jeunes branques, ça a certes un côté déprimant (voir les vidéos "récentes" de Dick Dale également), mais c'est aussi touchant de voir Link Wray, "original rock rebel" qu'il est, jouant avec des mecs qui sont ses héritiers, quatre générations plus loin. Sur ce morceau, on a presque l'impression qu'il profite du concert pour donner un petit cour amical au jeune bassiste. Et j'imagine le mec terrorisé de jouer avec le guitariste qui a traumatisé Pete Townshend, guetant le moindre geste du "prof" pour savoir quoi faire... Ce n'est pas ce qui fait la meilleure musique (l'un n'en branle pas une, les deux autres sont à côté de la plaque), mais ça a certainement une dimension supplémentaire agréable.

Histoire de mettre quelque chose d'un peu supperieur, le même Link Wray, dans un concert de 77 où il accompagnait Robert Gordon, joue son classique Rumble, et Baby What You Want Me To Do.



Oh puis zut, encore une, ma préférée, juste le son cette fois :



Je pense que tout le monde connait, mais peut être sans savoir qui était derrière le morceau.

Autre exercice, les grands écarts.

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila

Hava Nagila



Cherchez les intrus.

Bon, Link Wray, mes vannes sur Hava Nagila, les Dogs, et maintenant ça, c'est sans doute trop pour une seule journée (je suis sensé réviser en plus), mais je ne peux pas ne pas partager ce que j'écoute.



Parce que merde, y'a pas que Chuck Berry non plus. Ça c'est du bruit.

Juste parce que je vais revoir Miss Li en concert samedi, et que je suis z'heureux.

« Did you ever go to sleep with Bo Derek
And wake up with Bo Diddley? »

J'essayerai de poster plus de vidéos, et sans images déformées, plus tard, mais voilà déjà un avant goût de ce que j'ai filmé à la fête de la musique :

Le tube rock tiré de l'album No Man's Land d'Higelin, en concert capté pour Chorus en 78 :

http://www.dailymotion.com/video/x6lv9g ... elin_music

Un autre rock du même concert, Je Veux Cette Fille, tiré de Alertez les Bébés :

http://www.dailymotion.com/video/x91e4s ... ille_music

Une petite vidéo bien cool pour présenter le DVD d'un groupe de (Neo-)Prog Polonais que j'aime particulièrement :

Je trouve, la plupart du temps, la chanson française indigente. Il y a des exceptions.
Cette chanson de Souchon est excellente. Une bluette pop, un bon texte (plutôt bien troussé, de très bonnes images), une bonne mélodie et l'ambiance nostalgique typique du bonhomme. L'album était pas mal (je l'avais même acheté) mais "Les regrets" tuait tout et était du niveau de "Foule sentimentale" à mon avis.



Bah tiens, je rajoute "Foule sentimentale" pour faire bonne mesure… Là aussi, le sens de la formule…

"Le moribond" de Brel.

Et une reprise par les Me First & the Gimme Gimmes (groupe constitué de mecs de NoFX, Lagwagon, etc.) spécialisé dans les covers diverses et variées.



La même par Nirvana...



Et les Beach Boys...

Un peu de rap...



Faut passer sur la première impression, le truc filmé à la maison et les quelques clichés, mais le mec a un flow et un sens du verbe assez impressionnants.

Et en réponse à REM, dans les reprises anglaises de Brel, j'adore l'album que lui a consacré Marc Almond (malheureusement fort dur à trouver). Voilà The Bulls :



Et puis Scott Walker qui avait bien contribué à faire connaitre Brel à l'étranger avec l'aide des traductions de Mort Shuman :