C'était sympa, mais un poil déséquilibré, ça manque de rythme, d'intensité, d'enjeu dramatique (un peu le souci du retour dans le temps).

Jusqu'à présent, je préfère le livre précédent...

"Le joug, le joug.... le joug de fruit???"

L'exposition est longue effectivement, beaucoup de nouveaux personnages. Mais l'enjeu est bien là pourtant : le destin d'Arthur. Oui on connait la fin, mais pas la manière (comme on savait qu'Anakin devait devenir Vador). Et c'est un élu donc il est intéressant de voir comment les fils se rejoignent pour l'amener là où il doit être. Je trouve super la manière dont on voit son caractère se modifier. On voit naître un chef, un leader, alors qu'il était le second taciturne. Bref, d'un point de vue narratif c'est très maîtrisé, les acteurs sont excellents (Karyo en boss fatigué, Chesnay, Payet est bien marrant, etc.). Par contre si c'est plus fun que la saison précédente, ça reste assez sérieux (on en quand même droit à des bons trucs avec Merlin, Lot, Léodagan...).

Je ne dis pas que ce n'est pas intéressant, mais ça sonne trop "fan service" à mes oreilles...

Le mec qui a suivi la série en dilettante se trouvera face à un mur assez hermétique (peu d'humour, c est assez lent, très référentiel, peu d'émotion au final).

Bref, ça se tient dans le contexte de l'oeuvre, de l'extérieur c'est perfectible.

Par exemple, le coup de l'intro tendue puis du "X heures plus tot", pour créer un pseudo suspens, c'est ultra usé comme concept, et plutot étonnant de la part d'astier. A croire qu'il s'est rendu compte du manque d'enjeu de l'épisode après coup.

Mais maintenant que tout est installé, ça va bien décoller, j'en suis sûr

Je confirme (même si j'attends très fébrilement les 3 derniers épisodes, que je n'ai pas vu, et surtout le n°9, post-suicide d'Arthur dans le livre V).

En même temps c'est la 6ème saison d'une série "à suite"... Les dernières saisons de BSG ou de The Shield ou de The wire etc. c'est "hermétiques" également "de l'extérieur". En même temps c'est normal, on n'est pas au flunch. C'est pas "24h" ou "Les experts : Montluçon".

Tout comme REM, j'évite d'en rajouter une couche. Avec un petit plaisir particulier pour le côté pastiche d'histoire de jeunesse / étudiant / quatre cent coups, etc. Même la musique très synthétique qui m'a déstabilisé au départ apporte beaucoup au second degré, ce petit côté sitcom à Rome (grande scène de montage pseudo pourri lorsqu'Arthur patiente dans la villa machin chose).
Ma peur était qu'en revenant en arrière, Astier s'essaye aussi à revenir à la "simple" vanne. Qu'il dédramatise trop. Et finalement, il prend son temps et raconte pas mal de choses, les évènements attendus (arrivée des personnages surtout) sont bien rythmés et il y a plusieurs véritables histoires, à côté du trajet Rome/Kamelot dont on connait la conclusion : les suites de la fête et l'amitié d'Arthur et Manilius, la situation au mur d'Adrien d'un côté comme de l'autre, la politique romaine et la décadence (grand Patrick Chesnais, dans l'équilibre entre humour et drame encore une fois)...
Maintenant, j'attends avec impatience l'éducation d'Arthur, qui promet un bon dosage entre blagues et développement du personnage (ou de sa genèse si on se place du point de vue des autres livres). En tout cas, quand il n'y en a plus, on en veut encore, pour une fois je vais faire comme tout le monde et dire qu'une semaine c'est long, et six heures trop peu.

Sinon les andouillettes n'étaient pas mal, mais pas merveilleuses non plus.

Mouai, je vous trouve bien indulgents...

Le concept du "X heures plus tot", c est a peine digne d un épisode des experts justement.
Tout comme l'elipse à la con, complètement inutile, le rythme étant déjà bien assez lent. Un fondu + une réplique cinglante et c est plié...

Perso, je pense que pour le ciné, c est pas encore gagné, en terme de mise en scène c est pas trop ça. Ahhhh et puis ce filtre jaune, c est bien moche.

Alors oui, c est agreable, ça joue bien, ça balance une bonne vanne tous les quarts d heure, mais l enjeu majeur sur 2h de "film", c'est "est ce que le pote d'Arthur dont on a rien a foutre va se faire chopper". J'en demandais beaucoup plus.

Pour se lancer dans une histoire à la titanic (on sait comment ça finit) faut avoir des grosses couilles et des sous intrigues qui cartonnent.
Et jusque là, on apprend rien, et on s imagine difficilement etre surpris par la suite.

Zig, tu avais peur qu'il dédramatise trop? Mais il est ou le drame ici?
Pas de drame, pas de tension, peu de vannes, bcp de superficiel, on apprend bien peu de choses sur 1 tiers (!!) de la saison.

Ce n'est en rien l'enjeu de l'histoire. L'enjeu c'est ce que va faire Arthur entre la tentation d'un pouvoir et d'un poste de prestige et l'éventuel abandon de son ancienne vie (symbolisée par son pote). A moment donné il devra choisir. Et s'il n'arrive pas à sauver le pote tout en gardant son nouveau poste, il aura toujours le remords de l'avoir laissé tomber.
Comme le dit Zig, toutes les petites histoires étaient intéressantes et c'est ça qui m'a plu.

Ensuite pourquoi s'attarder sur la scène de l'attente ou je ne sais quelle ellipse (j'ai pas compris de quelle scène tu parlais Behe) ? C'est vraiment du méga détail sur deux heures de fiction.

Enfin, y a pas de quoi flipper pour le ciné. Parce que là, c'est ENCORE de la télé avec décor limité, cadrage réduit pour les scènes de rues ou de foule, etc. Mais il y a des mouvements de caméra et des choses qu'on n'avait jamais vus auparavant. Il donne à voir au en fonction des budgets qu'on lui alloue. Donc quand il aura le pognon pour un film, il fera du cinéma.

Une fin tragique de ses relations avec son ami ou son amante me semble "prévisible". Peut être que je me plante, l'avenir nous le dira, mais ça ne m'étonnerai pas qu'on trouve par là une explication à la tendance dépressive d'Arthur deux décennies plus tard. Et pourquoi pas même l'origine de son obsession pour les enfants dans le livre V, ou de sa haine de Genièvre ? En tant que scénariste, c'est ce genre de pistes qui m'intéresseraient le plus. Reste à voir si Astier suit cette piste, et si il trouve une structure et une histoire qui tiennent, le sujet n'est pas le tout.

Pour répondre sur la question mise en scène. Oui, les limites de budgets (et donc de temps, c'est l'essentiel !) se voient, je pense qu'on peut être parfois un poil frustrés par certains cadrages romains ou l'intérieur systématique du camps au mur d'Adrien, même sans avoir l'œil très exercé (putain j'avais envie de le voir ce mur)... mais, Astier en tire de bonnes choses : un très beau plan en amorce du dos de Chesnais masquant la profondeur d'un décor romain et qui "place" symboliquement son personnage dans la ville, ou encore justement le caractère clostro des camps romains qui colle à la vision qu'ont ces méditerranéens "civilisés" de la Bretagne barbare, ou bien encore l'état d'esprit dépressif du perso de Karyo. Ce sont ces effets de mise en scène qui peuvent fonctionner indifféremment de leur compréhension consciente par le spectateur, donc un excellent travail.
En suite, Behe pointe la limite technique, ce filtre jaune que je n'ai pas remarqué, tv trop sombre et enregistrement moyen obligeant, mais Kaamelott a toujours été frappé du sceau de l'image numérique. C'est du petit, du rapide, encore une fois. Ce n'est pas de l'argentique, ce n'est pas désentrelacé pour des millions chez Éclair, ce n'est pas éclairé pendant des plombes avant le tournage, etc. Et c'est historique, donc peu ouvert à aux trucs de chef op si efficaces dans un climat contemporain (image docu de The Shield). Même avec un gros budget, Rome était frappé de cette image "à côté de la plaque" : Kaamelott a longtemps vu les dégâts limités par une image sombre et peu de couleurs, mais avec le décor romain et le soleil, c'était obligatoire, les couleurs flashent, et c'est presque systématiquement immonde en numérique. Parce que c'est de la tv, et parce que quand le budget a gonflé, je pense qu'Astier a privilégié d'autres choses (acteurs, pré-production, varier les lieux de tournage...).
Reste qu'entre le livre V et ce VIeme tome, une chose constante qu'on ait affaire à du ciné ou de la tv me semble évidente : Astier, que ce soit seul ou avec son monteur (je ne sais pas comment il bosse), fait un montage d'excellente facture et parvient à casser le rythme trépident de la tv sans ennuyer (c'est plus subjectif, mais sachant qu'au cinéma le temps s'écoule différemment et que la lenteur choque moins le spectateur lambda... ça devrait passer sur grand écran). Encore une fois, aux vues des contraintes tv (normes, pression de la chaine, et toujours le temps), ça laisse présager le meilleure. Parce que moi, devant la scène d'attente, je me suis bidonné, et toc.

vu que personne ici ne m'vait suggéré cette option, je signale donc aux retardataires comme moi qu'ils peuvent rattraper le coup sur ce site:
http://www.m6replay.fr/

Et je n'ai eu le droit en tout qu'à 2 pubs...


Dans le camp des "pour", plus que jamais. La capacité qu'à Astier à se renouveller et étonner me sidère. Mention spéciale au fait qu'on retrouve de nombreux acteurs qui n'étaient apparus que lors d'un seul épisode jusqu'à présent (ce qui m'avait un peu ennuyé avec Maden, la fille de Guetenoc cruellement absente dans la saison 5...)

Bon par contre je suis un peu déçu par l'aspect musical de la chose. La bande annonce de la saison 6 laissait entrevoir une évolution du générique de la 5...et là bah rien, voir même des trucs parfois trop en décalage. Pareil, la scène de l'attente, j'ai pas bien compris l'intéret (si ce n'est pour casser le rythme, soit)
Enfin ce sont 2 détails pour pinailler. Globalement je suis fan... Il me tarde d'être Samedi prochain.

Bon bah je me suis tapé les 3 sur M6 Replay et j'ai même pas eu droit aux pubs. Et j'ai passé un super moment. Après je sais que face à la série d'Astier je manque totalement d'objectivité, mais j'ai trouvé ça excellent. Les acteurs excellents (Chesnais en particulier), la réal de manière générale, l'humour, bref tout y était et j'ai hâte de voir la suite.

Après c'est vrai que le rythme est un peu inégal, que deux trois passages musicaux sont un peu hors de propos (la musique quand Arthur attend dans le patio d'Aconia notamment), mais ça reste de petits détails au vu de l'ensemble. Je vais même dire mieux, c'est l'opus depuis le début de la série qui fait le plus "voyager" (ce qui s'explique par le simple fait du format évidemment, on a plus le temps de se poser, mais pas que).

Pas trop d'accord pour l'aspect voyage, au contraire, j'ai l impression de devenir clostro dans Rome (je pense que c'est voulu, pour accroitre le contraste avec la Bretagne).
Perso, je pense qu'au final ce qui m'a le plus dérangé, c'est que j'ai pas trop accroché à ce rome en carton, avec ces filtres jaunes, les postiches ridicules et ses scènes de vie quotidiennes pas forcément passionnantes.

Les quelques tentatives de réalisation épique sont des coups d'épée dans l'eau (un masque sur la tronche, 2 coups de poing et une musique grandiloquente ça fait limite pour un vengeur masqué).

Autre point qui me chagrine, la multiplication des persos. On sent bien qu'il a voulu placer le maximum de casting et rajouter des guests, ce qui monte le nombre de protagonistes à facilement 20/25 par épisode, ça facilite pas le développement des persos. Je vous passe le fait qu'on verra apparaitre un perso à rome dans les prochains épisodes parce qu'il fallait garder les gosses d'Astier (cf interview). Encore une fois, facilité scénaristique. Scénar cousu de fil blanc, très prévisible.

La musique on est d'accord, c'est la dernière roue du carrosse, que de la récup de la saison précédente, rien de neuf.
Mention spéciale à la troupe qui approche de la villa de luxe "Ohhh, c est ici, il y a de la musique". La musique en question étant le morceau de la BO Basse+batterie un peu étouffé.
J'aurais bien aimé le voir ce groupe de rock antique.




Là tu extrapoles sur les prochains épisodes. On se doute que c'est le prochain enjeu, mais sur ces 3 épisodes, à aucun moment on ne voit Arthur prendre une décision. Au contraire, il se prend son destin sans pouvoir faire grand chose. L'histoire de sa vie quoi.
D'un coté, je trouve ça bien amené, bien interprété, le jeune Arthurus, soldat assez indépendant, qui ne fait pas trop de remous, projeté du jour au lendemain en homme de paille à la tête de la bretagne.
Mais ça implique que le personnage perd cruellement en charisme (logique on est d'accord), et ça m'a manqué fortement.
D'autant que je mate en ce moment le livre I et que l'écart entre les deux est immense.

Bref, je reste positif dans le sens ou tout cela est exponentiel, mais je persiste à dire que c'est loin d'être exempt de défauts.



J'avais pas répondu à ça.
Je pense que tu te trompes, les épisodes de the Shield ou BSG par exemple sont pensés pour fonctionner indépendamment. Les mecs savent te tenir par les couilles du début à la fin d'un épisode, que tu aies suivi ou pas les précédents.
ça tient à quelques astuces, le développement de sous intrigues spécifiques à l'épisode qui tiennent la route (y a toujours une enquete par épisode dans the shield par ex), un suspens entretenu, un rythme soutenu.

D'ailleurs tu cites 24h en série fast food, mais au final c'est bien plus difficile d'accès que the shield.
Pointe toi au bout de 12 épisode de 24, et dis moi si tu captes quelque chose

J'ajoute quand même que l'arrivée de perceval est magistrale.

Quand on voit les parents qu'il se paye, tout s'explique.

Une scène avec Berroyer ne peut qu'être bonne.

Je parlais en terme de saison. Pour "24h" t'as pas besoin d'avoir vu les saisons précédentes. Dans "The Shield" si t'as pas vu qui tu sais mourir ou l'affaire des arméniens, la dernière saison n'a pas de sens. Donc une saison où l'on découvre la jeunesse des héros n'a d'intérêt que si tu connais les héros. C'est parce qu'on sait qu'Arthur est un nerveux colérique que c'est "amusant" ou "intéressant" de le voir plus fade et plus posé.

Sinon…
- je vois pas où y a des postiches.
- la musique est pas récupérée de la saison précédente, c'est un truc vaguement synthé / musique d'ascenseur qu'on entendu nulle part ailleurs. Et c'est moche. Zig y a vu un intérêt moi ça m'a pas plu du tout : je m'attendais à une musique… "romaine". Quand il joue du Oud il joue un truc médiéval, ils chantent tous "à la volette" un autre truc médiéval, etc. Donc à Rome il fallait que ça sonne romain. Je ne sais pas comment pouvait sonner la musique romaine, mais sûrement pas comme une musique de porno des 70ies.
- de quelle interview parles-tu quand tu évoques les enfants d'Astier ? Je ne pense pas l' avoir lue, ça m'intéresse.

Oui d'ailleurs je trouve ça intéressant ponctuellement pour le côté pastiche, mais il en abuse, c'est loin d'être toujours utile. Comme tu dis, étant donné l'intérêt évident qu'il avait pour la musique dans les saisons précédentes, on aurait pu s'attendre à quelque chose de plus varié. Parce que passé l'effet, ça reste une musique de merde, là on est tous d'accord. Après, on ne va pas se perdre en conjectures sur le pourquoi du comment, à part à poser la question à Astier on ne saura pas pourquoi il n'y a pas de musique plus... logique.

Ah si je suis formel, je l'ai déjà entendu ce morceau.

Je vais pas me retaper la livre précédent pour autant, mais ce truc m'était trop familier pour être honnete.

Les postiches :
http://www.gamekyo.com/images_1/2d12e47 ... 125926.jpg (ok on l a pas encore "vu" )

Sinon, Calogrenant et merlin en ont de belles également. Merlin qui n'a d'ailleurs aucune raison d'avoir rajeuni vu qu'il a je ne sais combien de centaines de piges.

Je trouve par contre leodagan monstrueux de charisme mais suis super déçu par le perso de Karyo, dispensable.

L'interview :
http://www.dvdrama.com/news-36385-kaame ... tie-1-.php

Le truc sur les gosses c'est une vanne ou une private joke entre père et fils a priori. Reprocher ça à Astier c'est un peu exagéré.

Quelques commentaires en vrac.


- Ca met un peu de temps à décoller. Faut se familiariser avec les persos
- Il y a effectivement des facilités de scénario avec des personnages clonés sur d'autres existant déjà. Je suis le seul à trouver que l'aide du chef de la milice urbaine est une version romaine de Perceval?
- Le flashback ne m'a pas dérangé dans la mesure où je n'y avais pas fait attention. J'ai du zappé quand il y avait écrit "Le matin même" lorsque je l'ai vu la première fois. Du coup, jusqu'à ce qu'ils s'habillent pour la soirée, je ne comprenais pas à quoi avait servi la scène avant le générique
- J'aime bien le clin d'oeil de la table carrée pour les chefs de clan en opposition à la table ronde
- l'apparition de Perceval est effectivement un bon moment.
- je n'ai pas l'impression qu'il soit si dur de rentrer dans ce livre sans avoir vu les autres. On perd de bons moments (notamment la réplique d'Arthur "Je vais quand même pas gouverner avec une bande de bras cassés, savoureuse si on connait les livres précédents) mais cela ne nuit pas à la compréhension à mon avis.
- Je trouve qu'Arthur apprend son futur rôle de roi de Logres avec un détachement incroyable. A sa place je serais tombé de ma chaise quand même...

Voilà, une petite liste de réflexions. En tous cas, je ne me suis pas ennuyé une minute sur les 120 proposées. Vivement samedi soir...

J'avoue que ça me choque un peu qu'Arthur soit pas plus réticent que ça, ne serait-ce qu'à l'idée de voir la Dame du Lac. Il marche directement dans la combine "et si jamais j'arrive pas à la retirer ?" "bon, ok, supposons que j'y arrive, les chefs de clan vont m'obéir" etc, comme s'il était déjà d'accord pour y aller.

En fait, les facilités de scenar je les comprends au final.
L'intrigue principale, tout le monde la connait, Astier a eu la bonne idée de mettre en avant toutes les petites intrigues secondaires.
Par exemple j'me demande comment va évoluer sa relation avec son "pote" à deux doigts d'être jeté aux lions.

Mais bon, franchement, sans vouloir minimiser le boulot d'Astier, perso c'est pas vraiment le scenar qui m'intéresse le plus dans cette série.
(j'dis pas que c'est mal fait hein, au contraire, il s'en est bien sorti jusque là, mais juste que je suis surtout pour le côté comique / décalé / con)

Pour ce qui est des personnages "clonés", j'suis pas d'accord.
C'est juste l'esprit même de Kaamelott qui fait ressortir les côtés les plus cons de chaque personnage.
Donc certes ils sont tous très cons, mais de là à dire que ce sont des clones les uns des autres, j'trouve pas.
Tout est dans le même esprit, c'est normal, c'est la "patte Kaamelott" quoi.
Et puis Perceval est quand même assez unique niveau connerie (et on comprend facilement pourquoi d'ailleurs).

En tout cas j'ai vraiment bien accroché du début à la fin.

Pour le perso de Karyo, j'ose espérer qu'il sera plus mis en avant par la suite (j'en doute pas, en fait, sinon j'comprends vraiment pas l'intérêt).