Spoiler inside je pense...

Le nouveau Romero, le dernier volet de la désormais tétralogie des Zombies : émotion. J'suis fan. J'étais excité en allant au ciné (et même depuis deux jours c'est dire... quel film m'a excité récemment AVANT d'aller le voir ? Aucun... Ah si "L'armée des morts" bien entendu !)
Brrref. Le film.
Bon j'avoue, "Land of the dead", c'est un peu comme Majestic de qui vous savez, on est excité avant et puis ça retombe assez vite. Pourtant il y a de bonnes choses : passée la scène d'intro on découvre la nouvelle société qui s'est créée. Evidemment on a là une métaphore dess USA et de leurs positions dans le monde en 2005. Sympa. Le problème c'est qu'on est quand même dans un film qui doit faire "flipper sa race" (comme les précédents volets) et que là... ben "même pas peur". Tous les ressorts horrifiques de la série Zombie ne sont plus là :
- les zombis sont lents et inexorablement ils finissent par arriver à leur fin, comme une marée, comme le ressac... Là en fait, les zombis font pas peur, ils sont "intelligents" et c'est chiant
- la peur de la contamination (brrrr...), "John est mordu ? Ok on le flingue"
- les moyens limités (armes ou munitions...), là les mecs tirent des rafales entières sur le corps des zombis au lieu de la jouer "rationnement" et de ne tenter que des headshots.

Tout ça a disparu, on a plein de flingues, de la bouffe, quand les gens se font mordre on les flingue et basta (rien de jamais dramatique dans les deux ou trois scènes de morsure).

Bref, le film est décevant sur ce plan là mais sur d'autres plans également : pas de relations intéressantes entre les personnages, pas de personnages "forts" (comme Kim Foree dans Zombie, comme la fille dans "Le jour des morts vivants"). On ne s'attache vraiment à personne (le personnage du "chicano" est bien mais trop peu "expliqué")

Je suis donc assez déçu, étant fan ultime de la série. Le remake "L'armée des morts" et "28 plus tard" étaient bien meilleurs, bien plus flippant, les personnages plus attachants...
C'est vraiment dommage parce que la situation de départ est plutôt bonne, l'évolution du contexte aussi (un peu comme dans Mad Max 3 je trouve... d'ailleurs le film est assez "madmaxien")... Romero a clairement essayé de faire un film "politique" et "symbolique" (le héros black est cette fois un zombi !!!) mais a oublié de nous donner une "première lecture" satisfaisante.

J'ai été déçu aussi. Je n'ai pas vu les trois premiers (faudra d'ailleurs que je rattrape ce retard) mais les différentes critiques lues sur ce film me laissaient envisager le meilleur. En fait de chef d'oeuvre ultime, on a finalement un film classique de zombies, ne se démarquant pas des films récents sur le même thème. Comme dit HR, la flippe est totalement absente. Alors certes on a droit à quelques sursauts dus à des apparitions soudaines (4 pour ma part), mais la vraie peur, celle qui prend aux trippes pendant tout le film pour ne vous lâcher qu'à la fin, et bien nada.
Après pour les détails, je regrette qu'on n'ait pas eu d'explications sur le fait que les zombies ne soient plus "comme avant". Je suis aussi déçu de l'interprétation de John Leguizamo que j'avais connu plus inspiré, même si son rôle ne lui permettait pas non plus de folles extravagances.
Pour résumer, ça reste quand même largement au-dessus d'un "Resident Evil" mais en dessous d'un "Dawn of the Dead". Le meilleur film de zombies de cet été sera donc "Shaun of the Dead", qui joue dans un autre registre (comédie) mais que je conseille vivement.

Je vais faire plus court :
- je comptais aller le voir hier soir, mais ces andouilles qui gèrent le cinéma d'Alençon avaient mieux à passer que ça (les 4 fantastiques, le transporteur 2 et le retour de la cocinelle)

Tu as le début de l'explication dans "Le jour des morts vivants". Je te laisse le découvrir à l'occasion.

Merde.
Putain.
Fais chier.

J'attends beaucoup de ce film. Mardi, je me fais une rétrospective "ZOMBIES" de Romero (83) et je vais le voir en dernière séance.

Les zombies me fascinent. J'ai adoré "l'armée des morts" et beaucoup moins "28 jours" mais IL FAUT QUE J'AILLE VOIR "LAND OF THE DEAD".

A noter que Mad Movies a sorti un hors série sur Romero vraiment bien fait avec le DVD de la Nuit des Morts vivants. 13 euros.

Bon je suis allé voir LAND OF THE DEAD hier soir avec des potes.
Autant vous dire que je suis au moins aussi fan des zombies que REM le bien nommé. Il suffit qu’il y ait le mot « zombie » écrit quelque part pour que je ne puisse m’empêcher de me jeter sur la chose. La preuve : j’ai même été jusqu’à écouter l’album « Zombie Apocalypse » de MORTICIAN (une sacré merde au passage).

Je dois dire que ça faisait plusieurs jours que j’attendais d’aller le voir (j’ai bien dû mater au moins 20 fois la bande annoncer et les teasers sur Internet). Grosse, grosse excitation donc.

Pour la petite histoire, j’avais organisé avant la séance un visionnage (une rétrospective) de ZOMBIES « vielle version » (78) de ROMERO, histoire de se mettre un peu dans le bain. C’était pas une super idée car les mecs avec qui j’ai maté la vielle version ne sont pas fans des Zombies, donc pendant tout le film ça rigolait, ça papotait et du coup ça m’a foutu un peu les boules. Je me suis senti un peu con aussi : c’est vrai que ça a un peu vieilli, mais à l’époque c’était terrifiant, et j’avais le souvenir d’un putain de suspens.

Séquence « Nostalgie » : la première fois que j’ai maté « Zombies » c’était au lycée. A l’époque, je faisais partie du club cinéma et on était censé analyser un film de Max OPHULS. Puis, quand le prof s’est tiré au bout de 10 minutes, on a balancé « ZOMBIE » dans le magnétoscope. J’avais adoré. Moi et les zombies ça était immédiat. Une sorte de coup de foudre un peu débile.

Bon, j’arrête de raconter ma vie.
Le film donc.


J’ai adoré. Et si je partage l’avis de REM sur certains points, il n’empêche que LAND OF THE DEAD est une excellente continuité à l’ancienne trilogie.

Ce film est tout simplement passionnant pour la simple et bonne raison que les relectures qu’on peut en faire rendent ce film d’horreur original et innovant. Je dis des relectures au pluriel (avec un « s ») car effectivement si ROMERO a eu tendance à forcer un peu le message (en allant même jusqu’à inclure dans les dialogues des mots comme « on ne négocie pas avec les terroristes » ou « ils vont voir ce qu’est un jihad ») pour en faire avant tout un film post 11 septembre 2001 ; il n’en ressort pas moins que les originalités apportées par rapport aux précédents volets sont plus qu’anecdotiques et donnent à réfléchir.

ROMERO ne propose pas simplement qu’un film apocalyptique où les méchants terroristes, entourés de zombie, font du chantage avec des bombes : le réalisateur change bel et bien son fusil d’épaule et en profite pour canarder tout un tas de symboliques et de présuppositions que lui même avait installé dans ses films de zombies. C’est aussi en cela que « LAND OF THE DEAD » est original.

Les méchants ne sont donc pas ceux qu’on croit d’emblée. Ces zombies qui communiquent, s’organisent, découvrent le maniement des armes et éprouvent de la colère (de la peine ?) quand leurs congénères se font massacrer ne sont ils pas au final plus humain que ce magnat de la misère (DENNIS HOPPER) perché dans sa « Big Tower » (re clin d’œil au 11/9/01) ou ces mercenaires enragés ? Alors quand on assiste au massacre d’un couple de zombie se tenant par la main au début du film, le doute n’est plus permis. Ces zombies là, ces zombies « modernes » (ne sont pas chiants REM) sont avant tout sympathiques car en phase de rébellion contre cette société humaine tyrannique. Le fait que le « chef » de cette horde déambulante soit Black n’est d’ailleurs pas anodin et ne fait que souligner l’évidence : chez les nouveaux zombies le racisme n’existe plus, et les classes ont été abolies. Si dans la vielle version de 78, le chef du groupe humain est Black : il y a eu depuis une petite redistribution des rôles par ROMERO.

Et franchement, on ne peut pas trop le contredire sur ce point : qui veut encore de cette société (cette société américaine en particulier) à l’heure actuelle ? Si en 78 le propos est avant tout anti consumériste, en 2005 le propos est davantage sociologique et j’ajouterais même presque politique : cette société humaine chlingue la viande moisie. Injustice, cruauté, désordre, et violence font des humains des victimes expiatoires « méritées ». C’est aussi en cela que LAND OF THE DEAD est un peu aussi un film d’anarchiste, de doux révolutionnaire qui aimerait que le monde soit autrement.

J'ai bien perçu le discours de Romero, mais le plumage cette fois ne se rapporte pas au ramage malheureusement. Le discours est bien, le film ennuyeux et sans ambiance.

Le discours est bien, mais d'une originalité qui rase les paquerette. Je n'ai vu pratiquement aucun autres films de zombies, je suis allé voir celui là après avoir lu des critiques qui ventaient les mrites du scénario, d'une grande complexité soi disant, et le côté social du tout.
Pour moi ça ressemble à du mauvais Fallout. les pauvres démunis qui forment une masse compacte, brouillonne mais sympathique, sans trop d'individualité, et de l'autre côté les vilains riches qui s'octroient tous les privilègent et qui continuent à mener une vie de luxe malgré la catastrophe, c'est du déja vu mille fois.
quant au fait que le seul Black du film soit le plus moche des zombies et qu'il réussisse à faire des grognements de chien blessé, euh, je ne sais trop qu'en penser...
Je n'ai pas trouvé le film si chiant que cela, mais je n'ai vmt pas compris ce que je foutais dans la salle.

Je vous trouve un peu dur. Pour moi, il s'agit d'un volet différent et original.

Les seuls trucs qui m'ont gonflé :

- le manque de suspens global. "L'armée des morts" ou même "28 jours" lui sont supérieurs à ce niveau là.

- il manque un je ne sais quoi de nerveux dans la réalisation

- les personnages sont parfois mal "exploités" - ne serait ce que le "héros" qui a le charisme d'une huitre

- ROMERO a parfois un peu forcé le trait


Cela dit, j'ai vraiment apprécié. C'est un bon volet, différent mais bon quand même. Le seul point ou je suis indécis, en fait, c'est de savoir s'il est bien au moins bien que l'armée des morts.

Moi je suis fasciné par tout ce que vous arrivez à voir au delà d'un film...

Entre les trucs que j'ai appris sur Terminator 2 avec Ziggy et le décorticage de films sur les morts vivants auquel vous vous adonnez, ça me fout sur le cul tout ça.

En général, perso, j'en reste souvent à une interprétation très primaire, en ce qui concerne les films d'actions tout de moins, sans aller chercher plus loin...(les gentils, les méchants, les explosions et la bagarre, pan pan, boum boum, une petite blague pour dérider l'atmosphère c'était bien, on va se coucher )

Si vous arrivez à me trouver un truc caché intéressant dans un film produit par Luc Besson, je vous tire mon chapeau

Là le truc que je me demande tout de suite à l'instant "t" c'est si je me suis pas conditionné moi même à aimer LAND OF THE DEAD.
J'ai beaucoup de mal à être objectif. Et quand je me relis quelques jours avant, je me dis :"en voilà un qui a pas toute sa raison dans cette affaire".

"Le grand bleu" est une histoire sur la passion. La passion absolue qui peut être plus forte que l'amour ("terrestre" en l'occurence). J'utilise le mot "terrestre" sciemment, sachant que Maillole dans le film est considéré comme un "extra-terrestre"... Mais qu'est-ce qu'un extra-terrestre si ce n'est un ange. Jacques n'est que douceur, gentillesse, pas un mot plus haut l'autre, il est pur esprit, il est l'incarnation d'un ange... A ce titre le "grand bleu" n'est rien d'autre que le royaume d'Eden dans lequel il choisit de retourner.

Je pense aussi que le film insiste sur l'approche de la vie diamétralement opposée entre les hommes et les femmes. La femme reste concentrée sur la matériel, sur leur relation, sur l'envie d'avoir un enfant... Toutes choses qui freinent clairement l'homme dans son élévation spirituelle. Et la femme ne peut concevoir qu'il y est une passion "abstraite" plus grande que celle que l'amour qu'un homme peut lui porter...

Voilà ce que j'ai retenu du film.
Demain je te fais Léon.

De la différence entre une réalisation Besson et une production Besson.

Oui je te remercie REM, c'était intéressant d'ailleurs, j'avais jamais réfléchit à ça non plus à propos du grand bleu (que je n'ai vu que très tard d'ailleurs, et qu'il faut que je revoie) D'ailleurs la réflexion sur la différence homme-femme est très intéressante mais considérablement tabou aujourd'hui.

Dans le même style, j'avais vu dans je ne sais plus quel film, un cours dans lequel le prof expliquait la différence entre l'intensité des orgasmes masculin et féminin et pourquoi celà impactait l'implication de la femme et de l'homme dans l'art (et le prof de concluer en apotéose sur un "voilà pourquoi les femmes ne comprendront jamais rien à l'art")

C'est terriblement machiste comme vision des choses, mais intérieurement, j'ai quand même une impression de vécu derrière tout ça.

(j'ai fait un racourci art/passion mais pour moi tout ça est lié)



Mais sinon j'avais bien précisé "produit" par Luc Besson (Taxi 1-3, Yamakazi, Wasabi, le transporteur, etc. Que des bons films...hum)

Ah pardon j'avais mal lu alors.
Je sauve du lot Taxi 1 qui s'inscrit pour moi dans la tradition des bons films français comédie / action à la Belmondo. Tout est bien ficelé dans celui là. Par contre le 2... j'ai pas vu le 3 mais je me doute....
Les autres films que tu cites, je ne veux même pas les voir tout comme je ne veux pas écouter les nouveaux groupes speed mélo.

Eh bien disons que Wasabi peut être sympatique pour un plateau-repas-télé, mais franchement pas de quoi aller dépenser pour aller au ciné ou louer une cassette. Taxi 1 est sympa aussi c'est vrai. Le reste, tu fais bien (quoique je n'ai pas vu Taxi 3 non plus, mais j'ai un vieux doute aussi)

M'enfin delà à y trouver un sens caché intéressant

Dans Taxi 1 il n'y en a pas je confirme.
Cela dit certains parait-il ont compris "faut rouler plus vite sur la route".
C'est n'importe quoi.
Moi je roulais déjà vite avant de voir le film.

Je suis allé voir le film hier (s'tait mon anniv et comme je vais pas souvent au ciné...). Bah c'est bien sympa, bien gore, par contre la fin pue : y a un mec qui se fait mordre dans la voiture mais on s'en fout on sourit et on part vers le Nord o_x.

C'était quand même moins bien que 28 jours + tard, même si c'est pas vraiment le même style.

Pour les amateurs d'histoires de zombies je conseille deux trucs :

1 BD d'abord de Bajram (le mec de UW1) et de Cailleteau (Aquablue...) : Cryozone. Au départ c'était en deux volumes. Je crois qu'ils ne sont plus trop dispos et que seule la réédition des deux en un seul livre est trouvable (en neuf j'entends).
Une bonne histoire de série B sur un immense transporteur spatial avec une grosse compagnie pas très honnête et un pourri pour la représenter (genre Burke dans "Aliens"). Je n'en dis pas plus mais c'est plutôt réussi dans le genre. C'est chez Delcourt.



Et un livre de Jean-Pierre Andrevon : "Zombies, un horizon de cendres".

Classique mais efficace et agréable quand on aime les ambiances "je veux pas dire mais c'est plutôt mal barré !"



J'étais tombé sur ce livre grâce à Actu SF : http://www.actusf.com/

Sinon...
Si quelqu'un a lu ces albums je veux bien un avis, parce que je ne les ai pas vu au magasin où je me fournis habituellement...