Ben si. Là on traite de zombie existant réellement, c'est à dire qu'on bannit les notions de magie. L'auteur invente un monde dans lequel on a une explication médicale et physiologique à ce phénomène, et le fait d'être un zombie est le résultat d'une maladie incurable, non d'une malédiction ou d'un mauvais sort. Ce qui en soit est terrifiant...l'avantage des zombies du fantastique c'est qu'ils ne peuvent pas exister, ils sont généralement du fait d'un nécromancien ou d'un mage mal intentionné, ça reste dans les limites imposées par le genre et du coup ça donne un côté fantoche plutôt rassurant.

Les zombies de Romero n'ont pas d'origine surnaturelle. Seul un prêtre (l'unijambiste dans les sous-sol de l'immeuble squatté) dit que "quand li n'y a plus de place au ciel (ou en enfer) les morts reviennent sur Terre". Il ajoute un machin sur le fait que tuer devient alors la chose la plus absurde (un truc dans ce goût là). Mais ce n'est pas une explication. C'est la parole d'un homme d'église. Bref, tout ça pour dire que le zombie, à moins d'être vaudou, est rarement d'origine "surnaturelle" finalement. Y a bien que dans les jeux de rôle et l'heroïc fantasy que le zombie est associé à la religion, au surnaturel ou au malin (les prêtres ayant pour le coup un pouvoir sur eux puisqu'ils sont les envoyés de dieux "bons").

Pour revenir au bouquin de Brook, je l'avais feuilleté plusieurs fois, ça à l'air sympa mais un peu léger quand même, je veux dire que je préfère consacré mon temps de lecture à un vrai roman. En revanche, il parait que le second livre, World War Z est lui beaucoup plus intéressant, avec des faux témoignages, toussa...Celui-là je le choperais un jour...

Je découvre l'existence de David Weber qui a écrit une flopée de bouquins de space opera visiblement. Quelqu'un connait-il ce mec ? Par quoi commencer le cas échéant ? Un avis ? Etc.

Personnellement je m'en tamponne, c'est simplement qu'il existe un réel débat sur le sujet.
Si tu te ballades sur le forum Mad movies et que tu parles d'un zombi infecté par un virus on te retorquera "c'est pas un zombiiii, c'est un infectéééé" (imagine une voix un peu niaise).

Enfin bon, j'ai pas l'historique, mais un zombi dans l'imaginaire collectif, ça reste surtout le mec un peu palot qui s'extirpe de sa tombe sans trop de raison.

A la rigueur, le virus ça rassure, ça induit un éventuel échapatoire grâce à un hypothétique antidote. Alors que l'inexplicable est bien plus flippant.

(tant que j'y pense, les titres des romero : Dawn of the dead, day of the dead etc etc, ne laissent pas trop de doutes quant au fait que cela soit des morts qui reviennent à la vie, des morts-vivants dans le texte. Ceci dit, on peu aussi se dire que le virus les tue PUIS les ressuscite. C'est un débat à la con, mais c'est sans fin )

Le film d'infecté c'est tout de meme typique des années 2000 et de nos peurs quotidiennes (guerre bactériologique, sida etc).

American Psycho ~ Bret Easton Ellis
J'en suis à peu près à la moitié du bouquin et j'hésite vraiment à le balancer en l'air. C'est chiant. L'histoire d'un jeune BCBG serial killer, avec des descriptions interminables des fringues, des restos fréquentés, des clodos, de la drogue, des gonzesses et évidemment des sévices. Pas de fond ou d'analyse, quelques ressentis intéressants mais ils sont noyés dans les longueurs et cette obsession de choquer pour choquer (sans vraiment y parvenir, vu la superficialité des personnages et de l'univers décrits).

Une grosse déception pour l'instant, vu le foin qu'en avait fait les médias. La suite est plus intéressante ou je peux passer à autre chose ?

Ce bouquin CDLM en barre. Je comprends même pas pourquoi ça a marché. Tout est dit et on a tout compris en deux chapitres. Le reste n'est qu'un crescendo d'horreur plutôt voyeuriste (elle n'a pas d'autre utilité).

Je suis plutôt d'accord avec l'ours. Enfin pour ce que j'en ai lu vu que je n'ai pas réussi à dépasser 50 pages. Le bouquin tient sur un argument pouvant rentrer en une seule ligne. C'est un peu maigrichon et tout ce qui s'emboiter autour n'est qu'un artifice vendeur.

J'ai jamais lu "Les Lois de L'attraction" mais à l'époque on m'avait dit de mater le film que c'était génial. Vu qu'en prime les critiques étaient dithyrambique.
Mais quelle merde ! prétentieux, pédant, suffisant, petite branlette philosophique. Vraiment du beau torche cul. J'imagine que ca doit qd meme etre dans la veine du livre.

Y a des auteurs comme ca ou je ne comprendrai jamais...

J'en ai jamais lu mais j'ai l'impression que Bret Easton Ellis c'est un peu le Houellebecq ricain. Je me trompe ?

Je ne dirais pas ca mais je vois ce que tu peux vouloir dire.
Ellis ca sent le souffre, ca a le gout de l'immoralité mais à l'arrivée ce n'est qu'un écran de fumée pour cacher un auteur qui amène, bien plus facilement à ce que l'on peut penser, à des consensus acceptables de tous.

Après ca ne reste qu'une impression, vu que je n'ai jamais réussi à avancer dans un de ses livres.

Ben faut pas compter sur moi pour défendre cet auteur. Me suis bien fait chier aussi avec American Psycho.

Le Houellebecq ricain ? Ca m'a fait sourire. C'est pas mal vu.

J'ai lu American Psycho y'a un bail (une dizaine d'années je dirais), à l'époque ça m'avait quand même bien marqué. Je m'en souviens bien, ce qui n'est pas le cas d'un paquet de livres lus.

Quand à Heavy Rem, je pense que ta mémoire te fait défaut, ton spoiler ne reflète pas ce qui se passe dans le bouquin (bien que ça fasse débat).



En tout cas, moi je garde un sacré souvenir de la lecture de ce bouquin, n'est ce pas le principal?

Sinon rien à voir, je suis en train de lire le cycle du Fleuve de l'éternité de Philip José Farmer, j'accroche vraiment! En revanche, j'ai renoncé à Fondations, ce n'est vraiment pas mon truc (là pour le coup je trouve ça chiant).

Je m'étais fait ce cycle y a quelque année et c'est avec bcp de regrets qu'aujourd'hui il se classe dans la catégorie des livres dont je ne me souviens plus de grand chose. Ce qui avec le temps m'a apprit que ce n'était pas vraiment un bon signe.

Du coup je me souviens d'un début tambour battant ! avec une mise en place culottée et réussite ou chaque instant donne lieu à des questionnements et à des découvertes.
C'est certainement le meilleur passage du bouquin pour moi. S'en suis toute une partie tout aussi intéressante sur la reconstruction des sociétés (j'en dis pas plus parce que je ne sais pas ou tu en es). C'est tout aussi passionnant quasiment socio ethnique et comme on suit une véritable aventure pour remonter le fleuve à coté ca s'avale comme des petits pain.

Reste qu'à partir de la j'ai vraiment eu l'impression de s'enliser dans de la facilité. On avance et hop une découverte et hop un piège et hop....
Ce n'est pas sans intérêt, juste que le début magique et les premiers temps laissaient espérer quelque chose d'un peu plus couillu.
Le pire restant la fin....J'avoue que je ne m'en souviens pas. C'est qd même dommage vu que je suis allé au bout en grande partie pour ca. J'ai juste une vague impression de m'être fait : woué bof, tout ca pour ca....

Mais c'est qd même dingue car je suis incapable de n'en retrouver qu'un seul élément.
Du coup ce cycle m'avait plutôt déçu à l'arrivée. C'est ultra facile à lire, on s'attache aux personnages mais alors que la base pouvait offrir l'écriture d'un monument on se retrouve simplement avec un bon bouquin d'aventure.

J'attaque le tome 3, je te dirai ça.

J'ai récemment fini "La séparation" de C.Priest.
Mouaih. Pas vraiment accroché. Je précise que c'est la première uchronie que je lis.

Le point de divergence (une paix entre l'Allemagne et l'Angleterre en 1941) aurait pu donné lieu a des développements intéressants, mais l'auteur a pris le parti de se focaliser sur le point lui-meme et les quelques mois qui précèdent à travers l'histoire des 'deux' personnages principaux. Une approche pas inintéressante en soit, mais malheureusement gachée par des récits plutot plats et longuets à mon gout. Meme le troublant assemblage de "documents d'archives" ne suffit pas à relever le tout. Et au final on a quand meme du mal à croire que la divergence aurait pu se passer ainsi, tant les arguments sont au final plutot légers.

J'avais lu pas mal de bonnes critiques sur ce bouquin, j'avoue que ça me freine un peu pour en attaquer un autre dans le style. Des conseils ?

"Fatherland", de Thomas Harris (pas sûr du prénom) , même période, les allemands ont gagné la 2ème guerre mondiale. Un flic enquête sur le meurtre d'un général pendant que l'Europe nazi est sur le point de conclure un pacte de non agression avec le gouvernement US de JFK.

Robert Harris.

Thomas Harris c'est le mec du silence des agneaux, Hannibal...

Pourtant c'est plutot fort comme bouquin. Bien documenté et surtout melangeant habillement realité historique et uchronie de telle manière qu'on ne sait jamais si on se situe dans la realité ou si l'on a basculé.
En prime je me suis regalé sur les nombreux détails à propos de la guerre dont la guerre mediatique entre l'Allemagne et l'Angleterre à coup de désinformation et de propagande gerbante.

Non moi j'avais vraiment bcp apprécié et je suis etonné de voir un tel commentaire sur un livre qui me semblait assez consensuel.


Sinon l'Ours a totalement raison faut absolument lire Fatherland.

Disons qu'ayant suivi pas mal de reportages, documentaires sur la deuxieme guerre mondiale, je n'ai pas été surpris par tout ce que tu décris. J'attendais éventuellement plus de détails sur les activités de Heiss avant son escapade (qui reste un point encore incroyable de l'histoire réelle) mais pas grand chose là dessus. Après j'avais peut-etre trop d'attente sur ce bouquin.

Sinon c'est noté pour Fatherland.

J'ai aussi suivi pas mal de reportages sur la 2nde guerre. N'empêche que qd tu as les descriptions des raids d'avion qui vont foutre à feu et à sang l'Allemagne ca fait quelque chose.
Moi je trouve que c'est vraiment génial de coller autant à l'histoire. A l'arrivée l'uchronie se joue sur quelques détails dont le commun des mortels ne peut avoir conscience. On est loin de l'histoire dans l'histoire qui fait que t'as un fond réel comme décors et tu tisses ton histoire la dedans. Ici le récit c'est l'histoire. Du coup j'ai trouvé ca crédible et comme je l'ai deja dit c'est assez jouissif de basculer petit à petit dans la fiction sans réellement savoir ou ca se passe.

Du coup j'ai le souvenir d'un bouquin plutôt fin, très bien écrit et richement documenté avec une uchronie habille servant l'Histoire plus que le récit. Car à l'arrivée, les interrogations posées sur la guerre sont totalement crédibles et justifiables.