Me suis écouté le sampler Rock Hard en diagonale, deux titres ont capté mon attention : le JON OLIVIA'S PAIN (mais la prod semble bien compressé one more time) et le ILL NINO, pêchu, assez mélodique et pas trop banal.

Perso y'a que le Septic Flesh qui me donne envie de passer tout de suite à la caisse. Après y'a peut-être le Meshuggah à découvrir en entier, et encore, là ça me fait pas trop envie. Le reste est vraiment très bof.

Tout à fait d'accord avec toi, et l'Horloge est également mon titre préféré de l'album.
Vraiment vraiment dommage qu'ils aient splitté.

Un putain de bon disque cet Esclave du Vice de Malediction, que j'ai découvert avec Hard Rock ou Hard n Heavy à l'époque.. la chronique ne disais que des qualités, et j'avais été très surpris de le trouver dans mon bled perdu à l'époque. Je l'avais acheter sans écouter, mon copain de l'époque trouvais le timbre de voix très bizare, mais putain que j'avais été bluffé par la production qui est énorme, ce son de lead incisif et tranchant arggghh.. ok oui j'ai utilisé le mot époque trois fois mais y'est putainement 4h du mat ici et j'suis toujours au travail.

Un disque que j'ai refilé a tous pleins de potes. Que j'ai perdu, que j'ai retrouvé etc, y'a voyagé ce skeud.

J'ai jamais pu me procurer le premier, si y'a une âme charitable..

DARK SUNS – Grave Human Genuine – 2008

DARK SUNS joue dans la cour d'OPETH, à savoir un Death Metal assez peu extrême, atmosphérique et progressif. Cependant, là où les albums précédents avaient tendance à ne proposer qu'un très bel ersatz, Grave Human Genuine développe ses propres modes d'expressions. Ainsi ce nouvel opus se révèle moins belliqueux que ceux d'OPETH, les riffs moins alambiqués, le chant clair désincarné, dominant. Et comme dans ses galettes précédentes, DARK SUNS se distingue par l'emploi d'instruments peu usités chez le Gourou : la flûte énigmatique de l'excellent Flies In Amber, de jolies parties de piano, disséminées avec parcimonie, des percussions diverses, le violoncelle et les violons de Papillon... Sans parler de l'étrange Amphibian Halo, lancinant, futuriste, et déstabilisant de par sa construction singulière.

Album abondant en ambiances, intense mais discret dans ses effets, il tripote néanmoins avec un certain génie les grimpettes en puissance. Et pour cette raison de modération, il m'a bien fallu deux ou trois écoutes pour accéder aux tréfonds de son univers, pour entrevoir l'étendue des paysages sonores dans lesquelles Grave Human Genuine souhaite faire vagabonder l'auditeur. Ecoutes qui, finalement, représentent un chemin peu contraignant vu le remarquable voyage qui en résulte.

L'envol d'un clone prenant son essor, c'est beau.