Un album à mon avis passé un peu trop vite à la trapppe...

QUEENSRYCHE – Operation:Mindcrime II – 2006

01 et 02 - Freiheit Overture et Convict : Intro symphonique, pulsée par une batterie puissante.
03 - I'm Americain : Brutal et assez speed, solo doublé, bien Heavy 80's.
04 - One Foot In Hell : Mid-tempo agressif, déjà plus fouillé, avec duo de solo sur fond de breaks et rythmiques cotons, apparition furtive de violons...
05 - Hostage : Rythme un peu lourdingue, morceau étouffant, et là aussi, belle partie à deux grattes.
06 - The Hands : Intro chiadée et mystérieuse, chant inspiré, bonne pulsation Promised Landienne, good!
07 - Speed Of Light : Instruments décalés, passages étranges, grosse basse envahissante: inhabituel et bon.
08 - Signs Says Go : Morceau plus speed, impression bordélique, un peu insignifiant.
09 - Re-arrange You : Riffs de violons... Beaucoup d'orchestrations, mais discrètes (!), pour un titre bardé de punch.
10 - The Chase : Rythme débridé, beaux entremêlements de voix et de thèmes de guitare.
11 - A Murderer ? : Complexe, hargneux et un peu frappé... une fin superbe, intense.
12 - Circles : Bizarrerie ethérique: guitares dissonantes et douces, ambiance étrange...
13 - If I Could Change It All : Morceau dramatique et calme, un final avec chœurs d'Opéra. Et apparition d'une voix féminine, présente jusqu’à la fin.
14 - An International Confrontation : Courte bataille rangée de vocaux, martèlement de riffs tranchants.
15 - A Junkie's Blues : Bouef, pas mon truc, même pas d'avis...
16 - Fear City Slide : Efficace, couplet galopant et refrain hypnotisant.
17 - All The Promises : Lent et acoustique, chant intense, belle conclusion.

Basique en surface, cela fourmille pourtant de trucs et astuces dans tous les morceaux, si peu évidents que j'en découvre à chaque écoute. Enorme milieu d'album, quelques titres peu marquants, mais à la finale un opus plaisant et attachant.

En jaune mes préférés.

je l'aime bien ce disque moi, bon d'accord on est en deçà du volume 1 mais il est plaisant à écouter dans l'ensemble

faudrait que je réécoute, il m'avait saoulé pourtant!

ZENO – Runway To The Gods – 2006

et
ZENO – Zeno – 1986

Pas ma tasse de thé... habituellement. Et pourtant cela fait 3 jours que je n'écoute que ça, Runway To The Gods et Zeno (le 1er album)... 20 ans les séparent, mais la filiation saute aux yeux: même style, même dynamisme, même soucis du détail et de la mélodie attractive. Dur de départager les deux... Ce que l'un gagne en puissance, l'autre le surpasse en finesse. Là où les guitares de l'un irradient littéralement, celles de l'autre scintillent comme des pierres précieuses. Quand les vocaux de l'un peuvent sembler un peu trop aigus, ses chœurs sont à tomber. Si le chant de l'autre parait parfois un peu téléphoné, sa chaleur et sa sincérité y suppléent amplement. Et ainsi de suite... Et puis, putain, quel touché à la gratte!

J'ai rarement écouté un disque aussi merdique que ce Queensrÿche. Pas une mélodie, pas un riff. Je sais pas comment on peut concevoir autant de mauvaises chansons, autant de vide... et les publier.
Appeler ça Operation mindcrime en plus... Pour moi c'est le peloton d'exécution. D'office. Et sans procès.

Zeno c'est du génie pur. Le premier album est un sommet. Un album de hard FM qui ne ressemble pas à du hard FM (pauvre Bon Jovi, qu'il parait vulgaire lui et ses cohortes biberonnées à Desmond Child).
Une guitare hendrixienne et raffinée, un chanteur au feeling incroyable et au timbre original. C'est lumineux et beau. Zeno parle souvent de Dieu dans ses chansons (en tout cas d'un créateur plus qu'une référence à une divinité issue d'une religion précise) et je trouve cet album très justement INSPIRE.

J'écouterai le nouvel album sachant qu'il ne peut qu'être moins bien. Chaque fois que Zeno s'éloigne de Flexig le résultat est moins bon. Mais ça reste un excellent compositeur. Et ça plane à des hauteurs que Queensrÿche ne fréquente plus depuis 20 ans.

Andrew W.K - Close calls with brick walls


Après quelques écoutes, je gardais pas mal d'amertume et je virais au rouge, honteux d'avoir été floué par le pere wilkes-krier.

MAIS, cet album ra-di-ca-le-ment different de ces précedentes productions semble difficile a apprivoiser.
Tout semble étrange, on ne s'attend pas réellement a ça. Andrew jongle avec les genres, les rythmes et semble s'amuser (comme d'hab) comme un fou, mais je ne sais maintenant plus trop quoi penser.


Ceci a part, la mère noel vous adresse ses meilleurs voeux pour 2007:

Je peux comprendre que l'on trouve ce QUEENSRYCHE pas terrible si l'on vénère le "1er". En tant qu'admirateur de Promised Land par contre cela peut le faire, un peu...

Je pense pas que tout les admirateurs de Promised Land apprécie OM II. C'est mon cas quoi

Je ne le pense pas non plus, ça serait idiot.

En rentrant, après une semaine duraille, ça rectifie d'équerre les neurones et c'est... jouissif:

RAGE – Unity – 2002

Nettement énergique et terriblement mélodique. Comme d'hab pour commencer, respect envers la tradition : SMOLSKI, . Grand moment cet opus, et parmi ceux que je connais, mon album préféré après Soundchaser. Killing songs : All! Et plus particulièrement Down et Set This World On Fire, qui justement tuent, Dies Irae et You Want It, You'll Get It, bouillonnants aussi, mais enjolivés d'orchestrations symphoniques, et enfin Unity, instrumental MO-NU-MEN-TAL.