Je suis d'autant plus déçu que l'album est plein de bonnes choses, j'ai envie de le réécouter, de l'apprivoiser, de le comprendre, mais je me prendrais pas de mandale, cette fois-ci.

Je pense pas que ce soit uniquement un problème de complexité. TTAOE était complexe et ça m'a pas empêché de me prendre une grosse claque dès la première écoute.
Parce que le groupe ne perdait jamais de vue l'aspect "chanson". On trouvait des thèmes récurrents, des "accroches" et des mélodies, même dans des titres de 7 minutes.



300% d'accord avec ça. D'où ma déception de ce Blackening, vu les attentes que j'en avais et l'ambition affichée du groupe.

C'est amusant ces différences de perception, moi il m'a mis sur le cul dés la 1ere ecoute, des le 1er titre même et il continue de le faire apres un paquet d'écoutes

Ce qui m'avait surtout plu dans TTAOE, c'était, bien plus que la qualité des titres eux-mêmes, cette rage réelle qui ressortait de pas mal de titres.

"Imperium", "Left Unfinished", "In the Presence of my Enemies" et "Descend the Shades of Night" étaient des compos d'écorché-vif, empreintes de haine, de douleur et hurlées avec des larmes dans les yeux.

Une fois que je me suis attardé sur les compos en elles-mêmes, j'ai trouvé ça moins bien mais par la suite, cette rage qui ressort m'a amené à reconsidérer cet album malgré ses imperfections.

Il y avait une spontanéité qui n'est plus présente sur ce dernier opus avec ses titres beaucoup trop longs.

D'ailleurs, je ne trouve pas ce disque complexe pour autant. La moitié des titres a beau frôler ou dépasser les dix minutes, c'est pour moi plus de l'assemblage de riffs au p'tit bonheur la chance qu'un réel travail de composition.

On est loin, dans un tout autre style, du dernier Threshold où, même dans les titres les plus longs, le groupe n'a jamais perdu de vue qu'il composait avant tout des chansons.