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 Paradise Lost - The anatomy of melancholy (2008) 

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 Paradise Lost - The anatomy of melancholy (2008) 
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Ce mec a floodé, je l'ai vu !
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Message Paradise Lost - The anatomy of melancholy (2008)
Hop allez encore un brouillon de ma future chronique à paraître sur
www.musicwaves.fr

The Anatomy Of Melancholy est le tout nouveau DVD de Paradise Lost.
C’est le deuxième DVD live du groupe à sortir, six ans après Evolve qui avait bien retracé ce que rendait le groupe en concert au milieu des années 90.
Ce nouveau DVD a été filmé le 12 avril 2007 à Londres au Koko club.
A cette occasion, le groupe avait donné un concert assez exceptionnel qui précédait la sortie de son nouvel album, In Requiem.
Ce concert était en effet l’occasion pour Paradise Lost de lancer les festivités afin de fêter les 20 ans de sa création. Et pour ce concert, le groupe a ressorti pas mal de vieux titres extraits de pratiquement tout ses albums ainsi que quelques raretés.
Le groupe s’est en effet fondé en 1988 pour sortir son tout premier album, Lost Paradise, en 1990.
Et en pratiquement 20 ans, Paradise Lost a énormément évolué, commençant dans le death métal avec son premier album.
Puis il a apporté un aspect gothique à son death métal, Gothic (1991) pour au fur et à mesure des albums, de Shades of god (1992) à Draconian Times (1995) devenir un des leaders du métal gothique européen laissant complètement de côté le death métal.
Par la suite, Paradise Lost n’en a fait qu’à sa tête, en penchant vers des sons plus électroniques à la Depeche mode avec One second (1997) et surtout Host (1999).
Le tout pour finalement de revenir ces dernières années au heavy gothique qui a fait son succès avec Paradise Lost (2005) et In Requiem (2007)
Cette vidéo est ainsi l’occasion de faire un large tour d’horizon d’une riche carrière et de nombres de grands titres, le tout n’évitant que le premier album, trop typé death métal et assez faible dans l’ensemble.
Pour filmer son concert, le groupe n’a pas lésiné sur les moyens, proposant déjà une piste de son en 5.1 de bonne qualité. Puis en faisant fait appel à Paul Green et Dash productions qui avaient déjà fait de l’excellent travail pour Opeth ainsi qu’à Jens Bogren pour mixer le tout, ce dernier ayant travailler pour Katatonia et Amon Amarth.
Et le concert est de très bonne qualité, le rendu sonore est parfait et le nombre de caméras permet de bien revivre le show mais sans jamais tomber dans l’excès en évitant un montage frénétique comme certains l’ont fait ces dernières années avec un changement de plan toutes les dix secondes.
Et même si Paradise Lost n’a jamais été un groupe très exubérant dans le cadre du live, il se dégage une bonne énergie de ce concert grâce aussi à un public nombreux et très motivé.
Le seul reproche vient de l’emploi en nombre de samples pour nombre de titres et cela nuit un peu l’authenticité du propos et à la spontanéité du propos.
Le groupe a sans doute voulu coller le plus possible aux versions studios et même si c’est louable ce n’était peut être pas la meilleure solution.
Hormis ce détail, il n’y a rien à redire sur la qualité du concert et de l’interprétation.
On donnera une mention particulière à Aaron Aedy, qui est un excellent guitariste, même si un peu dans l’ombre de Greg Mackintosh, et qui se donne à fond et qui fait plaisir à voir jouer.
Chaque album depuis Gothic est donc justement représenté au long des 20 titres du concert, avec en moyenne deux extraits par disque, seul Draconian Times étant représenté a 3 reprises De plus les albums contestés du groupe, Host et Believe in nothing, sont bien représentés, (2001) ayant droit chacun à un extrait, pour le bonheur des fans de voir que ces disques ne sont pas oubliés.
De plus, le groupe évite de proposer un concert chronologique qui aurait été assez fastidieux à suivre.
Le balayage de la carrière de Paradise Lost est en tout points passionnant à suivre.
C’est un grand plaisir en effet de retrouver les titres Gothic et Eternal, tout deux extraits de Gothic.
Et même si bien sur Nick Holmes ne chante plus du tout comme en 1991, les deux titres passent encore parfaitement bien en concert, notamment Gothic qui a largement été retravaillé pour l’occasion, l’aspect death métal ayant été laisse dé côté musicalement.
On trouve donc aussi une rareté avec l’interprétation de Sweetness, titre inédit en album qui est paru sur le single Seals the sense en 1994.
Et ce titre, bien plus qu’une face b, mérite amplement d’être remis à l’honneur tant il est de bonne qualité, dans la lignée musicale de Icon sur lequel il aurait mérité de figurer.
Le groupe n’oublie pas bien sur les premiers tubes de sa carrière.
As I Die tout d’abord qui est toujours jouée aujourd’hui et extraite de Shades of god et qui remporte un franc succès.
Pity the sadness ensuite extraite du même album, tout deux étant d’excellents titres bien rentre dedans, l’esprit death métal étant encore un peu présent.
Il y a True Belief, extrait de Icon, qui est un véritable tube en puissance par la grâce d’un excellent refrain dans une veine assez heavy du meilleur effet.
On retrouve de cet album également le très bon Embers fire qui passe toujours aussi bien le cap de la scène dans un style un peu plus gothique et plus lent avec toujours un excellent riff d’introduction pour un titre qui fait toujours un grand effet en concert.
Pour Draconian times et One second, sans nulle doute les deux meilleurs albums du groupe, on en retrouve les titres les plus évidents.
Les deux singles de Draconian times sont ainsi interprétés. The last time étant sans doute le titre le plus accessible et commercial que le groupe avait fait à cette époque, avec un riff assez simple et un refrain facile à assimiler.
Mais ce titre fait toujours mouche en live, l’aspect très heavy métal y étant pour beaucoup.
Forever failure, et son sample introductif de Charles Manson à glacer le sang, restant quand à elle un passage obligée en live et un excellent titre plus typé gothique.
De plus l’enchaînement, comme sur album avec Once Solemn, titre plus marqué heavy fait toujours un excellent effet sur le public.
One second est aussi représenté par ses deux singles.
Le titre éponyme restant un classique avec son intro au piano et son chant toujours parfaitement maîtrisé.
Say just words, le deuxième titre du disque qui sert à clôturer les concerts du groupe étant aussi un grand titre en live, parfait mélange des deux époques de Paradise Lost, à la foi heavy et légèrement électronique.
La carrière récente du groupe n’est bien sur pas oubliée, les trois derniers disques du groupe étant aussi mis à l’honneur par plusieurs titres.
Et même si ces titres sont un peu moins connus, le groupe ayant traversé une période difficile commercialement à partir de Host, ils n’en sont pas moins de qualité.
De plus, comme pour faire plaisir à ses vrais fans, Paradise Lost les met à l’honneur dès le début du concert.
On retrouve ainsi enchaîné Grey, Erased et Red shift.
Grey et Red shift rappelant que l’album Paradise Lost de 2005 était un retour aux sources très efficace.
Erased puis No celebration par la suite, prouvant eux que le groupe pouvait proposer avec Symbol of life un juste milieu entre sa face heavy et sa face plus typé Depeche Mode.
Enfin deux titres évoquent l’album In requiem, qui allait sortir au moment de ce concert.
Et The enemy et Praise lamented shade prouvent que le groupe a retrouvé toute sa hargne et son inspiration.
The enemy ouvrant le concert de fort belle manière rappelant grandement les grands titres de Draconian Times.
Ce DVD est donc un excellent cru, il retrace parfaitement la carrière d’un groupe hors normes et qui n’en a jamais fait qu’à sa tête pour le plus grand bonheur de ses fans. Il est aussi une très bonne porte d’entrée pour un novice à la musique du groupe.
En plus du concert, le groupe propose un deuxième DVD avec un contenu habituel pour ce genre de disque, à savoir un documentaire sur la vie en tournée, des clips et une traditionnelle interview, le tout n’est certes pas indispensable mais s’avère de bonne qualité, en particulier l’interview.
Il existe plusieurs éditions de ce DVD, dont une qui inclut la version audio du concert dans un splendide packaging aux très belles illustrations que l’on peux aussi retrouver en animations des menus.


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It's the nexus of the crisis and the origin of storms


04 Nov 2008 2:40
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