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 Disco commentée : SYSTEM OF A DOWN 
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Angel of Death
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Message Disco commentée : SYSTEM OF A DOWN
SYSTEM OF A DOWN : Disco commentée

Peu de groupes ont aussi bien incarné le mouvement duquel ils se réclament. Alors qu’un océan de médiocrité pleuvait sur le Néo Metal à l’aube du XXIème siècle, SOAD a débarqué tel de géniaux conquistadors pour donner un peu d’air à un style déjà moribond.

Ecrivant les tendances de demain, redéfinissant le genre, imposant un style... SOAD est sans doute le groupe de Néo le plus excitant qui soit. Véritable comète filante. Astre scintillant dans la nuit noire. J’arrête les métaphores pourries. Retour sur un groupe hors normes dans un genre en fusion.

Mini disco commentée donc pour ouvrir le débat et suciter l’intérêt de ceux qui ne connaitraient pas (encore) un acteur essentiel du genre.

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"Moi je croyais que cette cassette ç'allait être un sujet de conversation, tu vois. J'allais te demander ton palmarès des disques pour les lundis matins quand il pleut, tout ça. Et toi t'as tout gâché"


04 Sep 2007 13:37
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s/t (1998)

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Dès le début, SOAD marque les esprits avec un album à l’identité très marquée et au style plus que défini. Contrairement à beaucoup, SOAD a déjà ses « codes » en main sans s’emmeler les pinceaux entre Fusion, Heavy et Indus. Jamais le groupe n’apparaitra aussi féroce que sur cet album. Les efforts suivants du groupe seront autant de « ponts » jetés vers les charts.

Déjà destiné à séduire un vaste public, SOAD propose un album d’une violence réelle, déjà emprunt de cette folie luxuriante qui assaille l’auditeur de toute part. Les riffs implacables cohabitent avec des passages improbables (Suggestions), jusqu’à ce que tout ce petit monde reprenne une cohérence certaine. C’est cette terrifiante « unité » qui surprend et vous enjoint à appuyer sur la touche « replay » pour comprendre comment SOAD fait pour tailler dans le vif avec autant de folie. Un morceau comme « Sugar » témoigne de cette volonté désarçonnante de créer à partir d’un tout contradictoire un nouveau style de Metal dans lequel le refrain accrocheur cotoierait plusieurs types de chants, un break dingue et des riffs sortis de nulle part.

La recette SOAD prend alors de l’ampleur et vient se loger dans votre crâne de façon presque vénéneuse. On ne pensait pas tomber aussi facilement accroc d’un groupe aussi spécial. Qui aurait cru que le Metal pouvait s’imbiber aussi bien de cette folie contagieuse ? Pourtant on en reveut, on en redemande de ces ballades sombres, de ces passages psychés.

Ce premier album de SOAD est tout sauf un coup d’essai. Même si certains titres un peu en deça sont à déplorer (Ddevil), voici une galette à conseiller grandement à qui souhaiterait comprendre ce groupe phare du Néo Metal. De quoi donner envie d’écouter la suite en tout cas.


Note : 3,5/5

Morceaux préférés : Sugar, Spiders
Morceau bof : Ddevil

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04 Sep 2007 13:40
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Toxicity (2001)

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Il s’agit juste du meilleur album de Néo Metal. Tout ce qui a été fait avant « Toxicity » ne sont que les béta-versions du genre. Certains évoqueront le coté « synthèse » de cet album. Il est vrai que SOAD a cette faculté de résumer les choses : en un titre (« Prison Song ») tout l’héritage de la fusion vous est projeté à la figure.

Pourtant, au delà de ses qualités « synthétiques », cet album est avant-tout un « manifeste ». Alors que le Néo commençait déjà à donner des signes de fatigue, SOAD vient de redonner un nouveau sens au genre. De quoi remettre sur les bons rails tous les cadors, les suiveurs et les petits nouveaux. Allez jeter une oreille sur « ATWA » pour comprendre : en quelques secondes, SOAD a extirpé le meilleur de tout ce que bredouillait KORN et DEFTONES depuis des années. Ces grattes implacables, ses choeurs, ce refrain, cette émotion – entre haine et désabusement – tout prend une ampleur extraordinaire, comme un ouragan de quelques secondes dont on ne se remet jamais.

Toxicity est un album dense, fou, miraculeux. On retrouve à peu près « tout » dedans. On y puise sans fin, sans jamais réussir à le vider complètement. Les titres a priori « anodins » se révèlent avec le temps, pendant que les « tubes » (« Chop Sue », « Toxicity » et « Aerials ») s’occupent de vous accrocher le cerveau. Et ça va vite, très vite : 14 titres en à peine 40 minutes. SOAD va à l’essentiel sans vous laisser souffler. Sans vous laisser le temps de capter la puissance de ses déflagrations. Sans aucune fausse note.


Note : 5/5

Morceaux préférés : ATWA, Psycho, Aerials
Morceau bof : Bounce

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04 Sep 2007 13:43
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Steal this album (2002)

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Après le phénoménal Toxicity et ses singles sur toutes les radios, les projecteurs se sont tournés sur SOAD. Des versions non finies de chansons, des remixes commencent à fleurir sur le Net. Le groupe décide de re-travailler les matériaux non utilisés de « Toxicity » pour pondre rapidement un nouvel album. La démarche assez vénale associée à la rapidité d’exécution ne présage rien de bon. Je ne donnais pas cher des chutes de studio de « Toxicity ».

Pourtant « Steal » est un très bon album. On retrouve le talent et l’excellence du précédent en plus parsemés. En tirant sur la corde de cette façon, SOAD a délayé un peu la recette. Certains titres sont donc un peu en deça (citons « Fuck the system » et « Mr Jack » pour l’exemple), mais ce n’est jamais la catastrophe. Là encore le groupe file à la vitesse de la lumière : 16 titres en à peine 40 minutes. SOAD ne minaude pas : on va direct à l’essentiel avec la ferme attention d’étourdir le fan. Pour son plus grand bonheur.

L’album semble plus « délirant » que « féroce ». L’humour est omniprésent, qu'on retouve à travers les textes plein de second degré et de clins d’oeil. Le groupe s’amuse, préfèrant émouvoir et faire le clown. « Steal » se veut donc plus fantaisiste (je vous renvoit au break de IEAIAIO pompé sur l'air de K2000) et nous dévoile le penchant du groupe pour les ballades tristounes. On pense s’emmerder un peu, puis les reliefs se font. On finit par se laisser charmer par les délicates « Ego Brain », la terrible montée en puissance d’ « Innervision » ou la très belle acoustique « Highway Song ».

Quand un groupe arrive si facilement à faire aussi bien en si peu de temps avec si peu de choses, on se dit qu’à l’avenir le seul gros travers qui pèse sur SOAD, c’est de céder à la facilité. En attendant, on tire le chapeau.

Note : 4/5

Morceaux préférés : Ego Brain, Thetawaves
Morceaux bof : Mr Jack


*************************************************************

Remarque vite fait comme ça en passant : en farfouillant sur le Net, vous trouverez ptet un album de SOAD intitulé « Defy You ». Il s’agit de la fameuse fuite du label de la première version de ce qui deviendra « Steal this album » (d’où le clin d’oeil). L’intérêt de cette « démo » est assez limité, à vrai dire plus « pédagogique » qu’autre chose (ça permet de capter un peu comment SOAD fabrique ses titres). A écouter plus par curiosité qu’autre chose donc. Au menu : quelques nouveautés et les premières versions de pas mal de morceaux du groupe.

Voici le détail :

1 - Everytime /Ancienne version de Boom!
2 - Streamline
3 - Virginity
4 - Waiting for You (Version 1) / Ancienne version de Thetawaves
5 - We Dont Give A / Ancienne version de A.D.D.
6 - Side of the Freeway / Ancienne version de Mr Jack
7 - On My Mind / Ancienne version de Pictures
8 - Want Me to Try / Ancienne version de Highway Song
9 - Why / Ancienne version de I-E-A-I-A-I-O
10 - Power Struggle / Ancienne version de Bubbles
11 - Therapy / Ancienne version de Chic'N'Stu
12 - Outer Space
13 - Your Own Pace / Ancienne version de 36
14 - Defy You / Ancienne version de Nüguns
15 - Waiting for You (Version 2) / Autre ancienne version de Thetawaves.

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Dernière édition par Canard WC the Slayer le 04 Sep 2007 14:53, édité 1 fois.



04 Sep 2007 13:46
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Mesmerize (2005)

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A l’époque j’avais écrit ça : http://www.heavenandhell-fr.com/viewtopic.php?t=3258
(J’assume)

On enchaîne allez hop hop :

Hypnotize (2005)

SYSTEM OF A DOWN : HYPNOTIZE (2005)
( http://metal.nightfall.fr/index_4379_sy ... otize.html )

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Avec « Mesmerize », les mecs de SOAD ont inventé le Néo Metal « instantané soluble ». Pas besoin de 36 écoutes attentives pour retenir quelque chose, « Mesmerize » venait se coller irrémédiablement dans votre cerveau : chaque chanson de cet album était magiquement « immédiate ». Tout dans « Mesmerize » était tubesque, lisse, pensé à la micro seconde près. Une sorte de travail d’orfèvre Hollywoodien. De ce fait, il était particulièrement périlleux de succéder à un tel album.

Comment les mecs de SOAD allaient-ils gérer cette recette « magique » ? Copier / coller les ingrédients du succès ou au contraire prendre des risques insensés ? C’est donc avec l’esprit plein de doutes et de curiosité que je me suis jeté sur cette suite attendue au tournant.

Disons le tout de go : si « Mesmerize » était immédiat, « Hypnotize » est déroutant. Le second volet est en effet plus inégal, plus fouillé, moins accessible, moins accrocheur et surtout étonnant. Ce n’est pas du tout la même bête. Contrairement à son prédécesseur, « Hypnotize » va vous demander une certaine attention et un brin de persévérance. Ce second volet se veut en effet moins « digeste » - en ce sens il est moins réussi – et si l’on retrouve ce coté « foisonnant », tout porte à croire que la source d’inspiration a sérieusement commencé à se tarir au profit de compos plus éclectiques et du coup moins efficaces.

Dès lors, chroniquer « Hypnotize » tient de la gageure (la tentation est grande d’ailleurs de ne pas céder pour une fois aux « tracks by tracks »), car chaque morceau de la galette a en effet ses propres qualités, ses écueils et mériterait presque sa propre diatribe. On retrouve donc dans « Hypnotize » tous les éléments qui ont fait le succès et la qualité de « Mesmerize » : ce petit brin de folie (visible sur « Kill Rock n’ Roll »), cet indéniable sens du tube avec juste ce qu’il faut d’accrocheur (Cf. morceau éponyme), cette fameuse alternance de mélodies et d’agressivité (réussie sur « Dreaming », plutôt ratée sur « Stealing Society ») et bien évidemment ces fameuses ballades tantôt rageuse, tantôt tristouilles avec ces refrains si bien trouvés (« Tentative » ou cette belle conclusion qu’est « Soldier Side » - qui vient d’ailleurs boucler l’intro de « Mesmerize »)… Tout cela donc, mais en moins bien car moins inspiré et sans l’effet de surprise.

Mais cette recette SOAD est tellement bien calibrée, si « universelle » qu’on se retrouve presque forcé à aimer. Cette science du tube presque agaçante m’a fait accrocher par exemple à des titres moyens comme « Lonely Day » (que je trouve belle à pleurer) ou encore « Tentative ». Il y a bien sur quelques ratés, quelques titres qui sans être totalement mauvais sont nettement inférieurs ; citons la sans surprise « U-Fig » et les deux suites poussives que sont « Vicinity of Obscenity » et « She’s like Heroin », séquelles en moins bien de « Violent pornography » et de « Cocaine make me feel… ». Et c’est précisément pour cette raison qu’ « Hypnotize » semble inférieur à son prédécesseur : on est presque surpris de ne pas aimer immédiatement tous les titres de la galette. Dès lors, on peut se poser la question du bien fondé d’un tel album qui donne l’impression d’éclabousser son prédécesseur plus qu’autre chose. Ce qui finalement me gêne le plus.

Cela fait-il pour autant d’ « Hypnotize » un mauvais album ? Sincèrement, je ne le pense pas. Car si « Hypnotize » semble moins inspiré et moins évident, il n’en demeure pas moins que la galette contient des titres excellents ( citons la perle de l’album : « Holy Mountains »), ou construits de telle sorte que leur subtilité ne vous sautera pas au visage de suite - sans pour autant que ceux-ci soient absolument dénués de qualités.

Reste la démarche hautement contestable qui sent le mercantilisme à plein nez. Et quand l’idée vous effleure qu’avec « Hypnotize » vous êtes gentiment en train de vous faire enfiler (avec de la vaseline parfumée attention) ; je ne peux m’empêcher d’imaginer ces quatre coyotes en train de se prélasser au bord de leur piscine. Business business quand tu nous tiens. Woah le cliché…


Verdict : 3,5/5

Morceau préféré du Canard : Holy Mountains.
Chanson nulle que j’aime bien quand même : Lonely Day
Morceaux presque insupportables : (la doublette) « Vicinity of Obscenity » & « She’s like Heroin »


*************************************************************

Addendum sur la doublette « Mesmerize & Hypno ».

Avec le temps, c’était à prévoir, MESMERIZE a perdu de sa splendeur. L’album reste diablement efficace, mais comme tous les skeuds à l’immédiateté diabolique : on est sur le cul, on les écoute en boucle et on s’en lasse rapidement. L’album « bombe » est devenu avec le temps sympa et agréable à écouter. Au contraire, HYPNOTIZE avec ses défauts inhérents semble mieux vieillir. Les titres de cet album étant plus « complexes » et moins évidents, HYPNO passe mieux l’épreuve du temps et gagne en « profondeur » au fil des écoutes. Etonnant non ?

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Dernière édition par Canard WC the Slayer le 04 Sep 2007 14:56, édité 2 fois.



04 Sep 2007 13:50
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Récapitulatif :

Disco & notation :

s/t (1998) : 3,5/5
Toxicity : 5/5
Steal this Album : 4/5
Mesmerize : (court terme) 4/5 – (long terme) 3,5/5
Hypnotize : (court terme) 3/5 – (long terme) 3,5/5

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04 Sep 2007 13:51
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Bonne initiative Canard. J'ai réécouté il y a peu le Hypnotize et je suis globalement d'accord. Il vieillit bien. Il y a du déchet effectivement (au milieu et sur la fin il y a quelques titres dispensables) mais pas d'accord pour Vicinity Of Obscenity qui me fait bien délirer. Ca donne un aspect "folie" à cet album sérieux.

Il faut aussi noter que c'est sur cette doublette que le pouvoir change de main. Avant on sentait que c'était Tankian qui était plus en avant. A présent c'est Malakian la force motrice. On le retrouve aux compos et de plus en plus au chant. Il me fait penser à Portnoy : il n'est pas très bon chanteur mais on l'entend de plus en plus. Bon j'exagère, il est meilleur. Sur Kill Rock n' Roll il est bon. D'autres fois ça craint (sur She's like Heroin) et on sent le fossé avec Tankian.

Et puis t'as raison Holy Mountains est magnifique : superbes paroles et musique qui les illustre bien (c'est rageur mais mélancolique tout en ayant une touche d'espoir... et tout ça en trois minutes).

Il va falloir que je me penche sur le reste de la disco, chose que je n'ai pas eu encore le temps de faire.

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04 Sep 2007 23:10
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Merci pour ces chroniques, Canard. SOAD est clairement un des groupes de metal les plus intéressants de la dernière décennie. J'y retouve un peu la même chose que sur the Real Thing de Faith No More : une créativité et une richesse musicales étonnantes, mais contrôlées et mises au services de chansons très mélodiques et accrocheuses. Le meilleur reste pour moi Mesmerize, le plus mélodique, une petite quarantaine de minutes qui passent à une vitesse folle. Toxicity est très bon aussi, avec quelques moments plus quelconques mais aussi des moments de pure folie. En troisième, Hypnotize, un peu décevant après l'excellent Mesmerize, mais avec de bons moments quand même (les trois premières, Tentative, la superbe Holy Mountains et Soldier Side). Pas écouté le reste.


06 Sep 2007 0:11
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belles chros Canardo !!

Pour Mezmerize, perso j'avais écrit cela et je le maintien

http://www.heavenandhell-fr.com/viewtopic.php?t=3258

8-)

C'est pour quand l'album solo de Serj ?

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06 Sep 2007 8:08
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23 octobre. Y a un topic (peu fourni) ici.

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Trust - Promesse Osée


06 Sep 2007 19:37
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